 LES ORIGINES (de 58 av. J.-C. à 887)
 Période romaine
 Mérovingiens
 Carolingiens
 LA FÉODALITÉ (de 887 à 1483)
 Toute puissance de la Féodalité
 La royauté féodale
 Déclin de la Féodalité
 Guerre de Cent ans
 Ruine de la Féodalité
 LA MONARCHIE (de 1483 à 1789)
 Guerres d'Italie
 Guerres contre la maison d'Autriche
 Guerres de religion
 Apogée de la France monarchique
 Déclin de la monarchie
 LA REVOLUTION
 Ruine de l'Ancien régime
 La République
 L'Empire
ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE, Danton. Danton prit part aux journées du 20 juin et du 10 août, fut complice des massacres de septembre, et contribua de toutes ses forces à la condamnation de Louis XVI et des Girondins, ce qui ne l’empêcha pas d’être exécuté à son tour pendant la Terreur comme coupable de modération.
LOUIS XIV - MAZARIN, Condé à Fribourg. Les Allemands étaient retranchés, près de Fribourg, sur des hauteurs qui semblaient inaccessibles, mais les Français avaient pour chefs Turenne et Condé. Condé, descendu de cheval, se mit à la tête de la colonne d’attaque, et escalada les retranchements sous un feu terrible. Les Allemands battirent en retraite.
LOUIS XV - VOLTAIRE, Buffon. Grand écrivain et grand savant, auteur d’une Histoire naturelle qui compte trente-six volumes.
JEAN - ÉTIENNE MARCEL, États généraux. Les États généraux étaient composés de députés de la noblesse, du clergé et du tiers état; mais les nobles, abattus par leurs défaites, avaient perdu tout ascendant sur les Parisiens; ils se retirèrent et ne songèrent plus qu’à combattre; le clergé, dirigé par Robert Lecoq, évêque de Laon, soutenait le tiers état dans ses réclamations; l’influence passa ainsi aux gens des métiers, et principalement au drapier Étienne Marcel.
NAPOLÉON - CAMPAGNE DE RUSSIE, Incendie à Moscou. L’armée française venait d’entrer à Moscou, où elle espérait se remettre de ses fatigues, quand tout à coup, au milieu de la nuit, l’incendie éclata de toutes parts et se propagea avec une rapidité effroyable : c’étaient les Russes qui brûlaient leur ville pour chasser les Français. La plupart des maisons étaient en bois, toutes les pompes avaient été enlevées, et rien n’arrêtait la flamme dans sa marche : 15 000 blessés russes périrent dans les hôpitaux. Napoléon, assiégé par le feu dans le palais des tzars, ne s’échappa qu’à grand’peine à travers le brasier, au milieu d’une fumée suffocante et des maisons qui croulaient (septembre).
NAPOLÉON - IÉNA, Bataille de Friedland. Friedland fut un autre Austerlitz : Napoléon, après avoir coupé en deux l’armée russe, se jeta sur la partie principale, l’enveloppa, l’accula à l’Alle dans la petite ville de Friedland, et couvrit le pont de mitraille; les Russes, qui n’avaient pas d’autre ligne de retraite, se jetèrent à l’eau pour fuir, et beaucoup se noyèrent : la bataille leur coûtèrent 40 000 hommes morts, blessés ou pris (14 juin 1807).
LOUIS XV - LA RÉGENCE, La rue Quincampoix, siège de la banque de Law. La banque de Law, combinée avec la Compagnie des Indes occidentales, qui était une vaste entreprise commerciale, eut d’abord un succès énorme (1719). Law était adoré comme un Dieu par ceux que son système avait enrichis : tout le monde se disputait le papier de sa banque et les actions de sa compagnie de commerce; les actions étaient tellement recherchées qu’on les paya jusqu’à quarante fois leur valeur, 20 000 livres au lieu de 500. Le siège de la banque se trouvait rue Quincampoix; la foule des agioteurs s’y étouffait, et un petit bossu gagna, dit-on, 150 000 livres à prêter son dos en guise de pupitre.
LOUIS XV - VOLTAIRE, Montesquieu. Grand écrivain, auteur des Lettres persanes (1721), des Considérations sur la grandeur et la décadence des Romains et de l’ Esprit des lois; mort en 1755.
LOUIS XIV - LIGUE D’AUGSBOURG, Bataille de Steinkerque. Luxembourg rappelait le grand Condé par son impétuosité et par son audace. Surpris à Steinkerque par le roi d’Angleterre, il rallia ses troupes et rétablit le combat par de merveilleuses manœuvres. La cavalerie de la maison du roi et les dragons de Boufflers s’illustrèrent par de magnifiques charges, qui achevèrent la victoire. Le roi Guillaume perdit 8000 hommes et se replia sur Bruxelles (Août 1692.)
SAINT LOUIS - DERNIÈRE CROISADE, Le château d’Angers. Le château d’Angers, élevé sous saint Louis (1228-1238), formait une formidable place de guerre; ses épaisses murailles, fortement assises sur le roc et baignées d’un côté par la Maine, étaient flanquées de dix-sept tours hautes de quarante mètres; construit en ardoises avec des cordons de pierre, le château d’Angers est encore à peu près tel qu’au treizième siècle; les hommes on seulement démoli le sommet des tours.
LA FÉODALITE, Heaume. Chapeau de Fer. Écu. Les chevaliers étaient couverts de fer de la tête aux pieds: ils avaient le heaume en tête, le haubert au dos, l’écu au bras gauche et la lance au poing.
PHILIPPE LE BEL - BONIFACE VIII, Une foire au treizième siècle. La France s’était beaucoup enrichie pendant le treizième siècle: favorisés par le bon gouvernement de saint Louis, l’industrie et le commerce s’étaient rapidement développés. Les routes étaient devenues plus sûres, les péages moins onéreux, les communications plus faciles. Troyes, Provins, Saint-Denis, Beaucaire, avaient des foires célèbres dans le monde entier. Marseille, la Rochelle, Harfleur étaient des ports très florissants. Cette prospérité s’arrêta malheureusement sous Philippe le Bel, parce qu’il augmenta les impôts et surtout parce qu’il proscrivit les Juifs et les Lombards, qui étaient les banquiers du moyen âge.
QUATRIÈME CROISADE, Villehardouin aux pieds du doge de Venise. Les Croisés, qui manquaient de vaisseaux pour traverser la Méditerranée, s’adressèrent aux Vénitiens, qui avaient une grande puissance maritime. Des députés, parmi lesquels était Villehardouin, se rendirent à Venise: « Au nom de Dieu, dit Villehardouin en se jetant aux pieds du vieux Doge Dandolo, écoutez nos supplications: aidez les barons de France à délivrer Jérusalem, esclave des mécréants, et à venger la honte de Jésus-Christ; fournissez-nous une flotte, vous qui possédez l’empire de la mer. » Les Vénitiens, à la fois émus et flattés, s’écrièrent avec enthousiasme: « Nous l’accordons, nous l’accordons, » et le lendemain un traité solennel fut signé sur les Évangiles entre les Croisés et la République de Venise.
PHILIPPE LE BEL - BONIFACE VIII, Fêtes données à Paris. Les trois fils de Philippe le Bel, Louis, Philippe et Charles furent armés chevaliers le même jour. Le roi d’Angleterre Édouard, qui avait épousé Isabelle, fille de Philippe le Bel, fut invité à la cérémonie, et les fêtes durèrent une semaine; les bourgeois de Paris organisèrent des cavalcades, des pantomimes et toutes sortes de divertissements: « La reine d’Angleterre était parée en une tourelle avec plusieurs dames et damoiselles, et cette fête leur plut fort, et tourna à grand honneur au roi de France et aux gens de Paris. »
LA FÉODALITE, Porte de Ville. LES QUATRE PREMIERS CAPÉTIENS, Serment d’Harold au château de Bayeux. L’année qui précéda la bataille d’Hastings, Harold fut jeté par une tempête sur la côte de France, et n’obtint de Guillaume sa liberté qu’en lui jurant avec solennité devant une foule de seigneurs normands de le reconnaître pour roi d’Angleterre à la mort d’Édouard le Confesseur: il croyait que sa promesse était sans conséquence, parce qu’il n’avait étendu la main que sur de petites reliques, mais Guillaume avait dissimulé sous un tapis une grande cuve pleine d’ossements de Saints; quand le tapis fut levé, Harold s’aperçut du piège où il était tombé et pâlit d’épouvante: son serment était plus sacré qu’il n’avait cru.
LOUIS XIII - RICHELIEU, Enrôlements volontaires à Paris. En 1636 la France courut un grand danger : son territoire fut envahi au Nord et à l’Est; des coureurs ennemis furent signalés près de Saint-Denis, mais à cette nouvelle Paris eut un magnifique élan de patriotisme : le vieux maréchal de La Force s’établit sur le perron de l’hôtel de Ville pour recevoir les noms des volontaire : nobles et bourgeois, riches et pauvres s’engagèrent en foule; l’enthousiasme de Paris gagna les provinces : l’armée fut renforcée de quarante mille hommes, l’ennemi s’arrêta et la France fut sauvée.
LOUIS XIV - PREMIÈRES GUERRES, Rixe entre l’ambassadeur de France et celui d’Espagne, à Londres. A Londres, le baron de Vatteville, ambassadeur d’Espagne, ayant disputé la préséance au comte d’Estrades, ambassadeur de France, les deux escortes en vinrent aux mains; les ouvriers de Londres prirent parti pour l’Espagne; d’Estrades eut plusieurs de ses gens tués ou blessés, son carrosse fut mis en pièces et Vatteville passa le premier; mais Louis XIV irrité menaça l’Espagne d’une guerre, et obtint d’elle une réparation éclatante (1662).
FRANÇOIS 1er - PAVIE, François 1er à Pavie. L’armée française, bien retranchée près de Pavie, n’avait qu’à se tenir sur la défensive pour réduire Bourbon et Pescara à licencier leurs soldats mercenaires qu’ils ne pouvaient payer; les vieux généraux détournaient François 1er d’aventurer tout dans une bataille, mais il ne voulut rien entendre « à ces artifices » et il sortit de ses lignes à la grande joie de l’ennemi; entraîné par son ardeur, il s’élança avec sa cavalerie en avant de ses canons qu’il rendit inutiles, et se trouva bientôt entouré par les Allemands et par les Espagnols; ses compagnons furent tués ou pris les uns après les autres, François tomba au pouvoir de l’ennemi et le reste de l’armée se retira en désordre (févr. 1525).
LOUIS XV - LA RÉGENCE, Louis XV. Louis XIV avait vu mourir avant lui son fils et l’aîné de ses petits-fils : ce fut son arrière-petit-fils, âgé de cinq ans, qui lui succéda sous le nom de Louis XV.
CHARLES VII - JEANNE D’ARC, Jeanne d’Arc devant ses juges. Le procès dura trois mois, du 21 janvier au 24 mai 1431: les juges, qui avaient ordre de condamner Jeanne, cherchèrent à l’embarrasser par mille questions: « Avez-vous bien fait, lui demandaient-ils, de partir sans la permission de vos père et mère ? » - « Dieu me l’ordonnait, répondit-elle, et eux ils m’ont pardonné. » - « Quelles étaient les intentions de ceux qui vous baisaient les mains et les vêtements ? » - « Ils savaient que je les défendais de tout mon pouvoir contre les Anglais. » - « Pourquoi êtes-vous entrée dans l’église de Reims avec votre étendard ? » - « Il avait été à la peine; c’était bien justice qu’il fût à l’honneur. » - « Dieu hait-il les Anglais ? » - « Je ne sais si Dieu aime ou hait les Anglais, mais je sais bien que les Anglais seront mis hors de France, excepté ceux qui y périront. » Jeanne n’avait en face d’elle que des juges vendus à ses ennemis, des soldats grossiers qui l’insultaient, des bourreaux prêts à s’emparer d’elle pour la tourmenter: épuisée de fatigue, étourdie par les promesses et par les menaces, intimidée par la solennité du Tribunal que présidait un évêque indigne du nom de prêtre, l’évêque de Beauvais Pierre Cauchon, Jeanne fit ce que les juges souhaitaient par-dessus tout, elle se reconnut coupable d’imposture.
LA RÉVOLUTION - LE 14 JUILLET, Ouverture des États généraux. Les États généraux, composés de plus de 1100 députés, 291 pour le clergé, 270 pour la noblesse, 578 pour le tiers état, se réunirent en grande pompe à Versailles, le 5 mai 1789. Tout le monde comprenait que de grandes choses étaient proches : ainsi l’ambassadeur de Suède en France, le baron de Staël, écrit à son roi, le 10 mai, que l’ouverture des États généraux est un des grands événements de l’histoire de France : « Rien de plus imposant, ajoute-t-il, que l’appareil majestueux d’une puissante nation assemblée par son roi pour travailler avec lui à la régénération de leur patrie commune. »
LOUIS XIV - STRASBOURG, Suites de la révocation de l’Édit de Nantes (5) Plusieurs ministres subirent le dernier supplice, et pour que les assistants ne pussent entendre leurs exhortations, des tambours battaient au pied de l’échafaud.
LOUIS XV - LA RÉGENCE, Marie Leczinska. Marie Leczinska était fille de Stanislas Leczinski, ancien roi de Pologne, qui vivait obscurément en Alsace. Mariée à Louis en 1725, elle fut très malheureuse.
LOUIS XIV - SUCCESSION D’ESPAGNE, Départ du petit-fils de Louis XIV pour Madrid. Le nouveau roi d’Espagne, Philippe V, après avoir dit adieu à Louis XIV et à la France, quitta Versailles le 4 décembre, et fit son entrée dans Madrid, le 18 février 1701. Le dix-huitième siècle s’ouvrait avec gloire, et les courtisans répétaient avec enthousiasme le mot de Louis XIV: « Il n’y a plus de Pyrénées. »
JEAN - ÉTIENNE MARCEL, Marcel et le Dauphin. Étienne Marcel, résolu à profiter des événements pour abaisser le pouvoir royal, se mit à la tête de 3000 insurgés, et envahit le Palais, où habitait le dauphin Charles; il pénétra dans sa chambre, et le somma avec colère de s’accorder avec les États généraux pour mettre fin aux malheurs publics. Le Dauphin ayant répondu avec hauteur qu’il n’avait pas d’avis à recevoir: « Faites ce pourquoi vous êtes venus », dit Marcel à ses hommes. Aussitôt les insurgés se ruèrent sur l’entourage du Dauphin, et massacrèrent les deux maréchaux de Champagne et de Normandie. Le Dauphin eut la vie sauve, mais il eut sa robe tout ensanglantée, et fut contraint de mettre sur sa tête le chapeau rouge de bleu d’Étienne Marcel. (Février 1358.)
JEAN - DU GUESCLIN, Du Guesclin au siège de Rennes. La ville de Rennes, assiégée par le duc de Lancastre depuis le mois d’octobre 1356, commençait à souffrir de la famine, quand Du Guesclin accourut à son secours, força les lignes anglaises avec sa petite troupe, et pénétra dans la place, à la grande joie des habitants (mars 1357). Aussitôt la situation change: les Anglais sont harcelés jour et nuit: ce ne sont que surprises, coups de main et escarmouches d’où Du Guesclin ramène toujours quelque prisonnier ou quelque butin. Un fois il force le camp ennemi et y enlève cent charrettes chargées de blé, de viande et de vin; une autre fois il met le feu à une grande tour de bois qui menaçait les remparts; tous les chevaliers anglais qui le défient en combat singulier mordent la poussière les uns après les autres, et le duc de Lancastre, découragé, se décide à lever le siège. Il ne faut pas oublier que ce succès fut remporté par Du Guesclin presqu’au lendemain de la bataille de Poitiers.
LA RÉFORME, Luther brûlant la bulle. Quand Luther eut reçu la bulle, c’est-à-dire la lettre du pape Léon X, qui le menaçait d’excommunication s’il ne se rétractait pas dans les soixante jours, et qui condamnait ses livres à être détruits par le feu, il réunit tous les étudiants de Wittenberg, qui étaient ses partisans enthousiastes, fit allumer un grand feu, et y jeta la bulle de Léon X aux applaudissements de la foule (10 décembre 1520).
LOUIS XVI, Louis XVI. Louis XVI ne ressemblait en rien à son grand-père Louis XV : il était vertueux et bon, et il voulait le bien de ses sujets, mais trop timide pour imposer sa volonté à son entourage, trop indécis pour accomplir les réformes dont il reconnaissait la nécessité, il lui fut impossible de diriger lui-même la Révolution.
FRANÇOIS II, Jeanne d’Albret. Fille du roi de Navarre Henri d’Albret, et mère de Henri IV; Jeanne d’Albret soutint le protestantisme.
LA CONVENTION - LA TERREUR, Derniers moments des Girondins. Marat, qui demandait 270 000 têtes pour fonder la liberté, était un objet de dégoût pour tous les honnêtes gens. Une jeune fille, Charlotte Corday, essaya d’arrêter la Terreur en poignardant le misérable, mais le tribunal révolutionnaire redoubla de fureur et envoya à l’échafaud non seulement Charlotte Corday et Marie-Antoinette, mais aussi vingt-deux députés girondins, tels que Vergniaud. Ils marchèrent au supplice en chantant la Marseillaise (octobre 1793). Le duc d’Orléans Philippe-Égalité et Mme Roland les suivirent de près à l’échafaud; la guillotine fut en permanence jusqu’au mois de juillet 94.
CHARLES VI - AZINCOURT, Entrée des Bourguignons à Paris. Les Armagnacs, rentrés à Paris en 1413, avaient châtié durement la ville rebelle, et ne contenaient le peuple que par la terreur; le fils d’un marchand de fer du Petit-Pont, appelé Perrinet le Clerc, ayant été battu par eux, résolut de se venger: il se lia avec un agent secret des Bourguignons, entraîna quelques amis, et pendant la nuit, à une heure convenue, il alla furtivement ouvrir la prote Saint-Germain: le sire de l’Isle Adam, qui se tenait prêt avec 800 Bourguignons, entra aussitôt et occupa les principaux points de Paris: le peuple transporté de joie se souleva au cri de « Vive Bourgogne! », et les Armagnacs n’eurent même pas le temps de s’assembler pour se défendre: les plus heureux s’enfuirent à la Bastille, d’autres se cachèrent; tous ceux qui furent pris furent massacrés (Mail 1418).
FILS DE CLOVIS, Childebert 1er Childebert était le deuxième fils de Clovis et de Clotilde. Outre le royaume de Paris, il reçut en 511 sa part de l’Aquitaine, qui semble avoir été partagée entre les quatre frères comme un riche domaine dont chacun voulait sa part. Son royaume s’agrandit successivement d’une partie du royaume de Clodomir, de provinces enlevées aux Burgondes, enfin d’une partie de l’héritage de Théodebert.
HENRI III - HENRI DE GUISE, Le duc d’Alençon. Le duc d’Alençon était le plus jeune fils de Henri II. Dévoré d’ambition, il profita de l’impopularité de Henri III pour tenter de le renverser, se mit à la tête des Politiques, s’allia aux protestants, et se fit donner de riches apanages par la paix de Monsieur. Il essaya ensuite d’être roi des Pays-Bas, puis d’épouser la reine d’Angleterre et mourut en 1584, trompé dans toutes ses espérances et dégoûté de la vie.
LOUIS XIII - RICHELIEU, Exécution de Montmorency à Toulouse. Un des plus grands seigneurs de France, aimé pour sa bravoure et pour sa générosité, le duc et pair Henri de Montmorency, maréchal de France, s’était laissé follement entraîner par Gaston d’Orléans dans une vaste conspiration contre Richelieu. Vaincu et pris au combat de Castelnaudary, il fut condamné à avoir la tête tranchée. La noblesse, la cour, le clergé, le peuple sollicitèrent sa grâce, mais le cardinal fut impitoyable, et Montmorency, le dernier de sa race, fut exécuté à Toulouse, dans la cour de la maison de ville (oct. 1632).
CHARLES LE CHAUVE, Hastings à Luna. On raconte que le fameux pirate Hastings, voulant s’emparer de la ville de Luna, qu’il prenait pour Rome, imagina de demander le baptême, puis se fit passer pour mort; l’évêque, cédant aux prières des Normands, leur permit d’entrer sans armes pour célébrer chrétiennement les funérailles de leur chef. Mais au moment où l’évêque s’avançait pour bénir le corps, Hastings se dressa tout à coup hors de son cercueil et abattit l’évêque d’un coup de hache; ses compagnons, tirant des poignards, se précipitèrent sur les soldats qui les surveillaient, et les massacrèrent ainsi que les prêtres: Hastings était maître de la ville.
LOUIS XI - LIGUE DU BIEN PUBLIC, Charles le Téméraire à la bataille de Montlhéry. La bataille de Montlhéry eut un résultat des plus étranges: l’aile droite du roi, composée de ses braves troupes du Dauphiné, repoussa l’aile gauche bourguignonne, la tailla en pièces, et la poursuivit bien au delà de Paris; l’aile droite des Bourguignons, formée d’archers picards et wallons, culbuta l’aile gauche française, la mit en fuite et lui donna la chasse jusqu’à Orléans. Charles le Téméraire, laissant aller ses compagnons, revint à Montlhéry presque seul: assailli par les troupes royales, il reçut deux blessures et perdit sa bannière, mais il tua ceux qui l’approchèrent, et parvint à se frayer un passage. (Juillet 1465.)
POPULATIONS PRIMITIVES DE LA GAULE, Les Gaulois à Rome. Les Gaulois aimaient les aventures, et leur audace les entraîna souvent au loin. Au quatrième siècle avant J.-C., une de leurs bandes poussa jusqu’au cœur de l’Italie, battit l’armée romaine à l’Allia, entra dans Rome, assiégea la forteresse du Capitole, et força les Romains à capituler. Les vaincus durent payer 1000 livres d’or (326 kilog.), et l’on rapporte que le chef gaulois, pour avoir la bonne mesure, jeta dans la balance sa lourde épée avec son baudrier, et en exigea le poids en or, en s’écriant: « Malheur aux vaincus ».
JEAN - DU GUESCLIN, Ringois. Ringois fut un martyr du patriotisme. Quand il vit les Anglais entrer dans Abbeville, en vertu du traité de Brétigny, il ne put contenir son cœur et il souleva le peuple contre l’envahisseur; accablé sous le nombre et saisi avant d’avoir trouvé la mort, il fut conduit au château de Douvres et sommé de prêter serment au roi d’Angleterre, mais aucune menace ne put le fléchir, et le brave Français fut précipité dans la mer du haut de la forteresse (1360).
LES DERNIERS CAROLINGIENS, Mort de Louis V. Louis V se préparait à marcher contre l’archevêque de Reims Adalbéron, lorsqu’il mourut subitement, comme étaient morts son père Lothaire et son grand-père Louis IV. Selon le chroniqueur Richer, il fit une chute terrible en chassant à pied dans une forêt, fut pris d’une fièvre ardente et mourut au bout de quelques jours le 21 mai 987. D’autres chroniqueurs accusent sa femme de l’avoir empoisonné. Ce qui est sûr c’est que les derniers Carolingiens mouraient à propos pour leurs ennemis.
CHARLES V, Le Petit-Dieppe. Ce fut sous le règne de Charles V que des marins dieppois, en cherchant un passage vers les Indes, découvrirent le golfe et les côtes de Guinée; ils en rapportèrent une quantité énorme de défenses d’éléphants, que les indigènes leur vendaient à vil prix, et c’est ainsi que la sculpture en ivoire devint une industrie particulière de la ville de Dieppe. Le premier établissement qu’ils fondèrent (1334) reçut le nom de Petit-Dieppe, et ils gardèrent longtemps le monopole du commerce avec les pays d’Afrique.
NAPOLÉON - WAGRAM, Prise de Vienne. Vienne, après un bombardement de quelques heures, dirigé uniquement contre les fortifications, ouvrit ses portes à Napoléon : il y avait à peine un mois que la guerre était commencée (Mai 1809).
LES DERNIERS CAROLINGIENS, Louis IV au concile d’Ingelheim. Louis IV d’Outremer fit de grands efforts pour relever son autorité, mais le duc de France avait pour lui les grands et le peuple; une partie du clergé seulement restait attachée aux Carolingiens. Le concile général de Germanie s’étant réuni à Ingelheim près de Mayence, pour examiner la querelle du roi Louis et du prince Hugues, Louis IV vint lui-même raconter ses malheurs et plaider sa cause. Le concile menaça solennellement le duc de France de l’excommunion, s’il ne faisait satisfaction à son roi, mais Hugues le Grand était trop puissant pour s’émouvoir des paroles prononcées à Ingelheim, et Louis IV, qui semblait exciter l’Allemagne contre la France, fut plus impopulaire que jamais.
LA RÉVOLUTION - LE 14 JUILLET, Serment du Jeu de Paume. Le roi, effrayé de l’attitude du tiers état, fit fermer la salle de l’assemblée, mais les députés se rendirent dans la salle du Jeu de Paume, et là ils jurèrent de ne pas se séparer avant d’avoir donné une constitution à la France (20 juin). Le 23 eut lieu la séance royale : le roi, après avoir signifié aux députés de se séparer, se retira avec la noblesse et le clergé, mais le tiers état resta en séance, et comme le grand-maître des cérémonies le sommait de se disperser, « Allez dire à votre maître, s’écria Mirabeau, que nous sommes ici par la volonté de la nation, et que nous ne sortirons que par la force des baïonnettes. »
POPULATIONS PRIMITIVES DE LA GAULE, Sacrifices humains. Cette gravure représente la légende et non la vérité historique, qui nous échappe: au fond d’une forêt de chênes, de vieux druides en robe blanche accomplissent le sacrifice devant les guerriers assemblés: on voit tout à l’entour de grosses pierres appelées dolmens et menhirs, qui sont vénérées comme des autels. Cette légende ne repose sur aucun fondement; nous ne savons rien ni de l’âge ni du costume des druides, et il est certain que les dolmens et les menhirs sont beaucoup plus anciens que le Druidisme.
LOUIS XV - VOLTAIRE, Voltaire. Né à Paris en 1694, Voltaire prend de bonne heure en haine la royauté absolue et l’intolérance religieuse; bien accueilli par les plus grands seigneurs et par les princes, il ne songe pas à bouleverser la société, et il n’aime pas vraiment le peuple, mais il attaque hardiment les abus, dénonce les injustices, fait réhabiliter des innocents, tels que Calas injustement condamné au supplice de la roue; il se met tout entier au service de ce qu’il croit la vérité, et meurt à Paris en 1778 après avoir exercé une influence immense. Voltaire est en même temps un de nos plus grands écrivains, à la fois poète, philosophe et historien.
LA CONVENTION - TRAITÉ DE BALE, Le 13 Vendémiaire. Quelques mois après le 9 thermidor, la Convention rappela les 95 girondins qui avaient échappé à la Terreur par la fuite, et le pouvoir revint ainsi aux républicains modérés, tels que Siéyès et Boissy d’Anglas. Les insurrections populaires de germinal et de prairial, où l’assemblée fut envahie par la foule, ne firent que hâter la réaction, dite réaction thermidorienne : les faubourgs furent désarmés et plusieurs montagnards envoyés à l’échafaud. Les gardes nationaux royalistes, qui avaient contribué à rétablir l’ordre, essayèrent de profiter de la situation pour renverser la République; les Tuileries, où siégeait l’assemblée, furent attaquées par 40 000 hommes, et les députés, se croyant perdus, prirent des fusils pour se défendre, mais le général Bonaparte, impatient de jouer un rôle, prit le commandement des dix-huit cents hommes dont disposait la Convention, disposa habilement ses trente canons et mit les gardes nationaux en fuite; la lutte ne fut sérieuse qu’aux abords de l’église Saint-Roch, dans la rue Saint-Honoré : deux cents royalistes restèrent sur la place ( 13 vendémiaire, - 5 Octobre 1795).
CHARLES VII - ORLÉANS, Combat de Rouvray ou Journée des Harengs. Les Orléanais, qui, au bout de quatre mois de siège, commençaient à manquer de vivres, résolurent d’enlever un grand convoi de cinq cents chariots qu’on expédiait de Paris à l’armée anglaise. Quinze cents hommes déterminés sortirent de la ville sous le commandement de la Hire, de Dunois et de Xaintrailles, se frayèrent un passage à travers les assiégeants, puis donnant la main à un petit corps de cavalerie française qui battait les environs d’Orléans, ils attaquèrent le convoi près du village de Rouvray; mais les Anglais et les milices parisiennes qui combattaient dans les rangs ennemis se retranchèrent solidement derrière les chariots. Les Français furent repoussés avec de grandes pertes, et le détachement qui était sorti d’Orléans le matin, eut grand peine à y rentrer le soir, for diminué (12 février 1429). Les Parisiens de l’armée anglaise appelèrent ce combat la Journée des Harengs, parce que le champ de bataille était jonché de harengs tombés des chariots, mais les Orléanais étaient moins disposés à rire, en comptant leurs morts.
SAINT LOUIS - BLANCHE DE CASTILLE, Saint Louis au combat de Taillebourg. La coalition du roi d’Angleterre Henri III, du roi d’Aragon et des Français rebelles fut heureusement déjouée par l’énergie de saint Louis. Henri III, débarqué à Royan avec 300 chevaliers, venait de rejoindre le compte de la Marche sur les bords de la Charente, et cherchait à réunir autour de lui tous les seigneurs mécontents, quand, au lieu des Angevins qu’il attendait, l’armée française parut tout à coup. Dès qu’il vit saint Louis s’élancer sur le pont de Taillebourg, l’épée haute, et commencer vaillamment le combat, il lui dépêcha en toute hâte son frère Richard pour lui demander la paix, obtint une trêve d’un jour, et dès que le nuit fut venue, il s’enfuit au galop avec tous ceux qui avaient un assez bon cheval pour le suivre (Juill. 1242).
CHARLES IX - GUERRES DE RELIGION, Catherine de Médicis & Charles IX. Charles IX, après avoir longtemps résisté aux excitations de sa mère, avait fini par lui céder: « Par la mort Dieu, dit-il avec rage, puisque vous trouvez bon qu’on tue l’amiral, je veux, moi, qu’on tue aussi tous les huguenots de France, pour qu’il n’en reste pas un qui puisse me le reprocher. » Catherine ne négligea rien pour que ce désir fût pleinement satisfait.
LOUIS XV - GUERRES CONTRE L’AUTRICHE, Maurice de Saxe. Maurice de Saxe était un fils du roi de Pologne Auguste II. Il passa au service de la France en 1720, ses distingua rapidement, se couvrit de gloire au commencement de la guerre de la succession d’Autriche, reçut le bâton de maréchal de France en 1744 et remporta les victoires de Fontenoy, Raucoux et Laufeld.
LE DIRECTOIRE - TRAITÉ DE CAMPO-FORMIO, Hoche Né à Versailles en 1768, soldat à seize ans, général en chef à vingt-quatre, vainqueur à Wissembourg, pacificateur de la Vendée, mort à vingt-neuf ans (1797).
LOUIS LE DÉBONNAIRE ET SES FILS, Humiliation de Louis le Débonnaire. Tombé aux mains de ses fils rebelles, Louis le Débonnaire fut soumis à une humiliation odieuse. On le mena dans l’église Saint-Médard à Soissons; on le força à se mettre à genoux et à lire devant tous un long aveu de ses fautes, vraies ou imaginaires; puis on lui enleva ses insignes militaires, et on le revêtit d’une robe de pénitent; après quoi on l’enferma dans une étroite prison pour le reste de ses jours (833).
CHARLES VI & SES ONCLES, Entrée de Charles VI à Paris. Les Parisiens, qui s’étaient soulevés en même temps que les Flamands, furent frappés de stupeur à la nouvelle de la bataille de Rosebecque et du retour prochain de l’armée royale. Trop obstinés pour déposer leurs armes, mais trop découragés pour s’en servir, ils allèrent se ranger en bataille sous leurs murs, pour faire parade de leur force; mais dès que l’avant-garde du roi parut, et que le connétable leur demanda d’un ton sévère ce qu’ils faisaient, ils rentrèrent dans Paris et se dispersèrent. Le roi, arrivé devant la porte Saint-Denis, n’eut qu’à renverser une palissade et enfoncer la porte pour pénétrer dans la ville sans coup périr (janvier 1383). Il n’en ordonna pas moins de nombreux supplices; Paris perdit touts ses libertés municipales, et la grande forteresse de la Bastille fut achevée pour tenir le peuple en respect.
LA CONVENTION - TRAITÉ DE BALE, Exécution de Charette. La Vendée et avec elle la Bretagne, l’Anjou, le Poitou s’étaient soulevés après la mort de Louis XVI pour défendre la religion et la royauté : une affreuse guerre civile commença, et des milliers de Français furent tués par d’autres Français; Vendéens et Républicains déployèrent le plus grand courage. Le général républicain Kléber disait simplement à ses soldats en leur confiant un poste : « Mes amis, vous vous ferez tuer ici, » et la consigne s’exécutait. Le jeune Bara, fait prisonnier et sommé de crier « Vive le Roi », crie « Vive la République » de toutes ses forces, et tombe percé de coups (1793). La bravoure n’était pas moindre du côté des Vendéens : la Rochejacquelein disait à ses hommes : « Si je recule, tuez-moi, si j’avance, suivez-moi; si je meurs, vengez-moi »; les nombreux prisonniers qu’on fusilla souffrirent la mort sans murmure. Un des généraux Vendéens, Charette, après avoir essayé en vain de se faire tuer, fut pris par le général Travot, conduit à Nantes et fusillé (mars 1796); d’Elbée fut exécuté avec sa femme. Ce fut la gloire du général Hoche de triompher de cette formidable insurrection et de pacifier la France de l’Ouest.
LOUIS VII, Suger. Suger était fils d’un homme du peuple des environs de Saint-Omer. Recueilli par charité à l’abbaye de Saint-Denis, il y fut élevé par les moines avec le jeune Louis VI, dont il devint l’ami, le conseiller et le ministre. Ce fut surtout sous le règne de Louis VII qu’il joua un grand rôle: régent de France pendant l’absence du roi, traité d’égal à égal par les rois d’Angleterre, d’Ecosse et de Sicile, il s’employa tout entier à protéger les pauvres et les faibles, à poursuivre les perturbateurs de la paix publique, à restaurer les églises et les forteresses. Louis VII, à son retour, le décora du titre de père de la patrie, et le chroniqueur qui a raconté sa vie termine son récit par ces belles paroles: « C’est l’âme qui fait les nobles. »
CHARLES VII - CASTILLON, Mort de Talbot à Castillon. Les Anglais furent vaincus à Castillon pour avoir été trop présomptueux, comme les Français à Poitiers: leur vieux général Talbot, ayant surpris un corps de francs-archers, qui formait l’avant-garde française, s’imagina tenir la victoire, et attaqua de front des retranchements hérissés de canons: accueillie par de formidables décharges, l’armée anglaise s’épuisa en vains efforts, puis fut culbutée par la cavalerie française et poussée dans la Dordogne. Talbot, blessé par un boulet, fut achevé par des francs-archers (juillet 1453).
JEAN - DU GUESCLIN, Prise du château de Fougeray. Le château de Fougeray, situé dans les environs de Redon, était solidement occupé par une centaine d’Anglais, et c’eût été folie que de l’attaquer de vive force. Du Guesclin, qui n’avait avec lui que soixante hommes, jura cependant de le prendre: averti que le gouverneur avait commandé du bois de chauffage, il déguisa trente de ses compagnons en bûcherons ou en vieilles femmes, leur fit prendre à chacun une charge de bois, et courbé lui-même sous un fagot, il se présenta devant la forteresse, pendant que le reste de sa bande se tenait prêt à accourir: les Anglais sans défiance abaissèrent le pont-levis, mais Du Guesclin, aussitôt entré, se redresse en criant: « En avant », et se précipite sur les Anglais à grand coups de cognée: entouré d’ennemis, criblé de blessures, il est sur le point de succomber, quand ses compagnons arrivent à son secours: les Anglais sont massacrés, et les Français prennent leur place dans le château (1350).
HENRI III - HENRI DE BOURBON, Mort de Catherine de Médicis. Lorsque Henri III vit son ennemi mort, il descendit chez sa mère, retenue au lit par la goutte: il ne l’avait pas prévenue de ses desseins contre le duc de Guise, et Catherine, dont l’appartement était situé au-dessous de celui du roi, se demandait en tremblant ce qui venait de se passer. La sinistre nouvelle la frappa de stupeur; forcée de se reconnaître dans son fils, elle se sentait trop criminelle pour lui reprocher un crime; accablée par la vieillesse et par la maladie, tourmentée d’angoisse et de remords, délaissée et maudite, elle mourut en proie au désespoir, douze jours seulement après le duc de Guise (5 janvier 1589).
NAPOLÉON - WAGRAM, Prise de Saragosse. Défendue surtout par des bourgeois, des paysans et des moines, Saragosse résista pendant deux mois à toutes les attaques, au bombardement, aux incendies, à la famine, à la peste; il fallut l’emporter d’assaut, rue par rue, maison par maison, et quand les Français furent maîtres de la ville, ils avaient perdu plus de 3 000 hommes; sur 100 000 habitants, plus de 50 000 avaient péri (Février 1809).
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