LES ORIGINES (de 58 av. J.-C. à 887)
Période romaine
Mérovingiens
Carolingiens
LA FÉODALITÉ (de 887 à 1483)
Toute puissance de la Féodalité
La royauté féodale
Déclin de la Féodalité
Guerre de Cent ans
Ruine de la Féodalité
LA MONARCHIE (de 1483 à 1789)
Guerres d'Italie
Guerres contre la maison d'Autriche
Guerres de religion
Apogée de la France monarchique
Déclin de la monarchie
LA REVOLUTION
Ruine de l'Ancien régime
La République
L'Empire
LOUIS XI - PÉRONNE, Fondation de l’ordre de Saint-Michel. L’ordre de l’Étoile, institué par Jean le Bon, était tombé peu à peu en désuétude. Louis XI n’était pas un roi chevaleresque, mais il comprit qu’un ordre de chevalerie dont il serait le chef serait pour lui une grande force, et il fonda l’ordre de Saint-Michel qui devait avoir trente-six chevaliers seulement, dont douze nommés par le roi, et les autres élus par les douze premiers; le signe distinctif de l’ordre était un collier d’or, garni de coquilles d’argent et d’une médaille qui représentait l’archange terrassant le dragon; les chevaliers juraient de défendre le roi jusqu’à la mort. L’ordre fut fondé en 1469, au Mont-Saint-Michel.
LOUIS XIV - SUCCESSION D’ESPAGNE, Combat dans Crémone. Après Louvois les abus avaient reparu dans l’armée : les grades furent donnés à la faveur, et l’incapacité des généraux amena des désastres. A Crémone, Villeroi, qui ne savait pas se garder, fut fait prisonnier la nuit, à son quartier général, par des cavaliers impériaux, et les Français, dispersés dans les casernes, coururent le plus grand danger; ils purent heureusement se rallier et chasser l’ennemi de la ville, si bien qu’ils eurent le double avantage de conserver Crémone et d’avoir perdu Villeroi. (Février 1702.)
MÉROVINGIENS - CLOVIS, Le Gué de la Biche Devenu chrétien, Clovis fut regardé comme le soldat de Dieu, et quand il eut vaincu les Wisigoths hérétiques, on lui attribua un pouvoir surnaturel, et l’on raconta de lui des choses merveilleuses. Un jour qu’il cherchait un gué pour passer la Vienne débordée, un biche apparut et traversa la rivière sans se mettre à la nage; les Francs, qui avaient été sur le point de la tuer, remercièrent Dieu et franchirent la Vienne sans pont et sans bateaux. L’endroit se nomme encore le Gué de la Biche.
LOUIS VI, La tour de Montlhéry. Louis VI entreprit d’abord de pacifier les environs de sa capitale. Le sire de Montlhéry, à quelques lieues de Paris, désolait toute la contrée par ses brigandages; Louis VI marcha contre lui, mais l’armée royale était si faible encore, et le château si bien défendu que le roi ne put forcer le brigand dans son repaire. Plusieurs tentatives échouèrent, et ce fut seulement après la mort du seigneur que la forteresse tomba aux mains du roi: il la fit démanteler, et n’en conserva que le fier donjon qu’on voit encore aujourd’hui.
LOUIS XII - BAYARD, Bayard à Brescia. Bayard était aussi bon que brave. Après la prise de Brescia par les Français (1512), une seule maison échappa au pillage : ce fut celle où était logé Bayard blessé; tandis que les autres habitants, hommes et femmes, subissaient tous les outrages, les protégés de Bayard furent respectés, et n’eurent à payer aucune rançon.
LA CONVENTION - TRAITÉ DE BALE, Le Vengeur. Notre flotte, très inférieure en force, ne put lutter victorieusement contre la flotte anglaise, mais elle égalait notre armée en courage. Dans une grande bataille navale, livrée à cent lieues de l’île de Ouessant pour défendre un grand convoi de blé qui venait de Saint-Domingue, le vaisseau le Vengeur fut entouré par la flotte ennemie, et sommé d’amener son pavillon : mais les marins français aimèrent mieux périr que de se rendre aux Anglais; ils se défendirent jusqu’au dernier moment, sur leur vaisseau qui sombrait, et se laissèrent engloutir au chant de la Marseillaise (juin 1794). Le dévouement du Vengeur permit aux autres navires de rentrer à Brest avec le convoi de blé, et la France fut sauvée de la famine.
LOUIS XIII - CONCINI, Marie de Médicis. Marie de Médicis, née à Florence en 1572, était fille du grand-duc de Toscane. Mariée à Henri IV en 1600, elle donna le jour à Louis XIII et à Gaston d’Orléans. Après avoir exercé la régence, elle fut exilée à Blois après la mort de Concini et fit la guerre à son fils pour ressaisir le pouvoir. Réconciliée avec lui par Richelieu, elle reprit de l’influence après la mort d’Albert de Luynes, mais en 1630 elle intrigua contre Richelieu lui-même: Louis XIII soutint son ministre et Marie de Médicis mourut dans l’exil en 1652.
CAROLINGIENS - CHARLEMAGNE, Charlemagne dans les Pyrénées. Au son du cor qui traversait la montagne, Charlemagne reconnut l’appel de Roland, et marcha à son secours, mais quand il arriva, Roland était mort, et l’armée ne put que le venger. Charlemagne et ses compagnons, Roland, Olivier, l’archevêque Turpin ont inspiré beaucoup de poètes, surtout au douzième et au treizième siècle; Roland devint l’idéal chevaleresque; le plus beau de nos poèmes épiques est la Chanson de Roland.
LOUIS XIV - COLBERT ET LOUVOIS, Infanterie, Gardes suisses, Gardes françaises. L’uniforme n’est pas une affaire de parade: il développe l’esprit de corps et l’esprit militaire, c’est-à-dire le goût du soldat pour sa profession; il rend sensible aux yeux l’égalité des hommes de même grade: sous l’uniforme, il n’y a plus de riches, ni pauvres, ni bourgeois, ni paysans; il n’y a plus que des soldats.
LOUIS XIV - MAZARIN, Mathieu Molé. Pendant le siège, le président du Parlement, Mathieu Molé, injustement soupçonné de correspondre avec Mazarin pour lui livrer Paris, fut insulté par la populace. Menacé de mort par des forcenés, il leur dit avec calme: « Quand vous m’aurez tué, mes amis, il ne me faudra que six pieds de terre. » Cette réponse plut à la foule et Molé fut sauvé. (fév. 1649). Il avait déjà couru le même danger le lendemain de l’arrestation de Broussel, pour avoir essayé de rapprocher les partis, et il avait fait preuve du même courage.
MÉROVINGIENS - CLOVIS, Le Vase de Soissons L’histoire du vase de Soissons nous montre que les rois francs étaient tout-puissants comme chefs militaires, mais qu’en paix leur pouvoir de roi était presque nul. Des soldats avaient dérobé à une église un vase des plus précieux; Clovis ne peut le leur arracher de force; il se borne à les prier de le lui donner, et un Franc grossier lui répond en brisant le vase: « Tu n’auras de tout ceci que ce que le sort te donnera. » Clovis garde le silence; mais, le printemps venu, il réunit les Francs sur le Champ de Mars, et avise le soldat qui l’avait insulté: « Personne ici n’a des armes aussi mal tenues que toi », dit-il, et il lui brise le crâne d’un coup de hache, en ajoutant: « Ainsi as-tu fait au vase de Soissons. »
CHARLES VIII, Bataille de Fornoue. Les ennemis de la France avaient réuni 35 000 hommes dans le nord de l’Italie, pour enfermer l’armée française dans la péninsule. Charles VIII, accouru de Naples en toute hâte, les rencontra à Fornoue, sur les bords du Taro. Il n’avait avec lui que 9000 hommes, mais il fallait à tout prix s’ouvrir un chemin. Les deux armées, rangées en bataille sur les deux rives, restèrent quelque temps à se contempler: Charles VIII se tint d’abord sur la défensive, et laissa les ennemis passer le Taro; puis, après avoir semblé reculer, il s’élança en avant avec une impétuosité irrésistible, et rejeta l’armée ennemie dans la rivière (juillet 1495). Depuis ce jour la furie française fut proverbiale.
NAPOLÉON - CAMPAGNE DE RUSSIE, Prise d’une redoute à la bataille de la Moskova. La bataille de la Moskova est la plus meurtrière des batailles de l’Empire, après celle de Leipsick; les deux armées étaient à peu près égales en force, et la victoire fut longtemps disputée : certaines positions furent perdues et reprises deux fois. Ce fut une grande charge de cavalerie qui décida de la journée; les cuirassiers de Montbrun et de Caulaincourt, après avoir culbuté la cavalerie russe, pénétrèrent à sa suite au milieu des positions ennemies, et frayèrent le chemin à l’infanterie française. Mais Caulaincourt et Montbrun restaient sur le champ de bataille; 45 autres généraux et 30 000 hommes avaient été frappés, dont plus de 12 000 à mort; Ney et Murat, restés tout le jour au milieu d’un feu épouvantable, n’avaient pas été touchés; les Russes avaient 60 000 hommes hors de combat et leur général, Bagration, était parmi les morts (7 septembre 1812).
LOUIS XIV - MAZARIN, Condé à Fribourg. Les Allemands étaient retranchés, près de Fribourg, sur des hauteurs qui semblaient inaccessibles, mais les Français avaient pour chefs Turenne et Condé. Condé, descendu de cheval, se mit à la tête de la colonne d’attaque, et escalada les retranchements sous un feu terrible. Les Allemands battirent en retraite.
FRANÇOIS II, Antoine de Bourbon. Roi de Navarre par son mariage avec Jeanne d’Albret; se fit protestant comme elle, puis retourna au catholicisme.
CHARLEMAGNE EMPEREUR, Louis le Débonnaire, roi d’Aquitaine. Charlemagne tout puissant avait donné à chacun de ses fils un royaume. Louis le Débonnaire, le troisième d’entre eux, devint roi d’Aquitaine à l’âge de trois ans (781); quand il eut été proclamé à Rome et sacré solennellement par le pape Adrien, on le ramena dans son berceau jusqu’à la frontière d’Aquitaine; là on le revêtit d’une armure « convenable à son âge et à sa taille »; on le couvrit d’un manteau royal, et l’on mit sur sa tête une couronne, puis le petit roi, placé sur un grand cheval, entra dans son royaume comme un triomphateur. Plus tard Louis le Débonnaire suivit Charlemagne dans plusieurs guerres, et la mort de ses deux frères Charles et Pépin fit le lui l’unique héritier de l’immense empire.
SAINT LOUIS - BLANCHE DE CASTILLE, Saint Louis refuse d’échapper seul au naufrage. L’historien Joinville rapporte de saint Louis de bien belles actions. Un jour sa galère touche contre un banc de sable sur la côte de l’île de Chypre, et elle fut tellement ébranlée par le choc qu’elle paraissait incapable de tenir longtemps la mer. On conseillait à saint Louis de passer sur une petite galère qui suivait la grande: « Non, répondit-il, puisque ce bateau ne peut nous recevoir tous, je ne veux pas me sauver seul: beaucoup de ceux que j’aurais abandonnés n’oseraient continuer leur voyage sans moi, et risqueraient de rester à Chypre toute leur vie. J’aime mieux mettre ma confiance en Dieu. » Le vaisseau résista par miracle, et tous les compagnons de saint Louis revirent la France (1254).
LOUIS XII - GASTON DE FOIX, Dévouement d’Hervé de Primoguet. Quelques mois après, en vue d’Ouessant, l’amiral breton Hervé de Primoguet attaqua avec vingt navires une flotte anglaise quatre fois plus nombreuse: du premier choc il coula trois navires anglais, mais il est bientôt entouré par des forces supérieures, et son vaisseau la Belle-Cordelière est criblé de boulets, démâté, et serré de près par la Régente, vaisseau de l’amiral anglais. Primoguet refuse de se rendre, et dans un sublime désespoir, il pousse la Belle-Cordelière contre la Régente, s’accroche à elle par des grappins, et fait sauter les deux navires: les autres vaisseaux virent une grande lueur, et entendirent un bruit formidable, puis ils n’aperçurent que les flots qui venaient d’engloutir deux mille hommes; les Anglais se retirèrent terrifiés, et dix-neuf vaisseaux français rentrèrent à Brest.
LA RÉVOLUTION - LE 14 JUILLET, Soulèvement de Paris. Depuis l’ouverture des États généraux, et surtout depuis la séance du 23 juin, Paris était inquiet et agité; les rassemblements de troupes au Champ de Mars, l’insolence de quelques officiers, le renvoi du ministre Necker, en un mot les menaces de coup d’État y produisirent une explosion de colère : le peuple se souleva (12 juillet); les gardes françaises, presque tous enfants de Paris, firent cause commune avec lui, et quand les dragons s’apprêtèrent à charger la foule aux Tuileries, ils trouvèrent des uniformes devant eux; le 13, Paris se tint sur la défensive, fabriqua des piques, et organisa une garde nationale de 48 000 hommes; le 14, le peuple enleva du dépôt des Invalides 28 000 fusils et 20 canons, puis il s’empara de la Bastille. Le roi, renonçant à la lutte, éloigna ses troupes et rappela Necker.
CHARLES VII - FIN DU MOYEN AGE, Le vœu du Faisan. A la nouvelle de la prise de Constantinople, le pape voulut organiser une croisade; mais l’enthousiasme religieux s’était refroidi; la guerre de Cent Ans finissait à peine, et la France était épuisée. Un seul prince parla de marcher contre les Infidèles: ce fut le duc de Bourgognes Philippe le Bon, esprit chevaleresque et belliqueux; il réunit la noblesse à Lille dans un festin colossal, où il essaya d’échauffer les cœurs par des allégories; une jeune fille représentant l’Église s’avança vêtue de deuil, et implora l’assistance de la chevalerie bourguignonne; le duc jura sur un faisan qu’il irait en Orient combattre le Grand-Turc, et tous les convives répétèrent le même serment, mais aucun d’eux ne tint parole (1454).
NAPOLÉON - WATERLOO, Drouot. Drouot, né à Nancy en 1774, avait pris part à l’expédition d’Égypte et à toutes les guerres de l’Empire. Général de division en 1813, il fit des prodiges dans la campagne de France, et organisa l’armée de la Loire.
CHARLES LE CHAUVE, Massacre des moines par les Normands. Les Normands débarquaient à l’improviste, fondaient sur un village ou sur un monastère, escaladaient les murs, pillaient les maisons, massacraient ceux qui leur tenaient tête, et s’enfuyaient avec leur butin sur leurs barques rapides. Païens fanatiques, ils aimaient surtout à violer les églises, à brûler les livres saints, et à disperser les reliques; ils torturaient les moines pour leur faire dire où était caché l’argent, puis il prenaient plaisir à les massacrer en masse: « Nous leur avons chanté la messe des lances », disaient-ils.
LA FÉODALITE, Hache. Fléau. Masse. Outre la lance et l’épée le chevalier était armé d’une hache, d’un poignard, d’un fléau d’armes, et d’une masse d’armes, massue garnie de pointes.
LOUIS VI, La commune de Laon. La féodalité, d’abord protectrice, était devenue oppressive. Dans les campagnes les paysans étaient trop dispersés pour réussir dans leurs révoltes, mais dans beaucoup de villes les bourgeois et le peuple formèrent une association qu’on appela une commune et arrachèrent à leur seigneur des concessions. Les premières communes furent celles de Cambrai (1076), de Noyon, de Beauvais, de Saint-Quentin, de Laon, de Soissons. A Laon le seigneur de la ville était l’évêque Gaudry: assiégé dans son palais, il fut pris et massacré (1112).
LA PREMIÈRE CROISADE, Les premiers croisés. L’enthousiasme était si grand que plus de 60,000 pèlerins, hommes, femmes et enfants, partirent aussitôt avec Pierre l’Hermite, sans prendre le temps de s’organiser. En France, ils trouvèrent facilement à se nourrir, mais quand ils s’enfoncèrent en Allemagne et en Hongrie, ils souffrirent cruellement de la faim: les plus faibles moururent épuisés sur les chemins; les autres, forcés de piller pour vivre, durent livrer aux habitants des combats terribles: ils perdirent dix mille d’entre eux sous les murs de Nissa, et quand ils arrivèrent en Asie mineure, en face des Turcs, ils succombèrent sous le nombre; tous les hommes furent exterminés, même les vieillards et les enfants. Les femmes furent emmenées au loin en esclavage.
SAINT LOUIS - BLANCHE DE CASTILLE, Saint Louis prend l’Oriflamme à Saint-Denis. C’était à l’abbaye de Saint-Denis qu’était gardée l’oriflamme royale, et le cri de guerre des Français était: « Mon joie et Saint-Denis. »
LOUIS VI, Le prêtre du Puiset. Le clergé aida beaucoup Louis VI à châtier les brigands féodaux, et plus d’un prêtre accourut avec ses paroissiens sous la bannière royale. Entre Paris et Orléans, le château du Puiset, entouré de fossés et de palissades, avait défié dix assauts, et les assiégeants perdaient courage, quand un pauvre prêtre releva tous les cœurs, s’élança en avant sous une grêle de traits, et fraya le passage à l’armée royale (1111).
LOUIS XV - VOLTAIRE, Rousseau. Né à Genève en 1712, mais d’origine française, Rousseau mène longtemps une existence misérable, tour à tour ouvrier, valet, charlatan et précepteur, enthousiaste de la vertu, mais vicieux lui-même; entraîné par son ardente imagination, il prend en haine la société; devenu célèbre par son génie d’écrivain, il attaque le théâtre, l’éducation, le progrès, la civilisation, mais il se fait le défenseur des croyances religieuses, de la simplicité, de la liberté. Menacé d’arrestation, il s’exile et meurt en 1778, la même année que Voltaire. Son influence grandit après sa mort, et beaucoup d’hommes de la Révolution sont ses disciples.
SAINT LOUIS - DERNIÈRE CROISADE, Le château d’Angers. Le château d’Angers, élevé sous saint Louis (1228-1238), formait une formidable place de guerre; ses épaisses murailles, fortement assises sur le roc et baignées d’un côté par la Maine, étaient flanquées de dix-sept tours hautes de quarante mètres; construit en ardoises avec des cordons de pierre, le château d’Angers est encore à peu près tel qu’au treizième siècle; les hommes on seulement démoli le sommet des tours.
NAPOLÉON - IÉNA, L’acteur Talma à Erfurth. Napoléon avait dit à l’acteur Talma: « Je vous donnerai un parterre de rois » : il tint parole. L’entrevue de l’Empereur et du Tsar avait attiré à Erfurth presque tous les souverains de l’Allemagne. Talma y fut mandé, et les tragédies de Corneille, de Racine et de Voltaire y furent jouées devant une assemblée de princes, de rois et d’empereurs, telle qu’on n’en avait jamais vu. Au fameux vers d’Œdipe : « L’amitié d’un grand homme est un bienfait des dieux », le tsar Alexandre prit vivement la main de Napoléon, et la serra avec émotion. L’Empereur des Français semblait le maître du monde (octobre 1808).
CHARLES LE CHAUVE, Pillage d’une ville par les Normands. Les Normands n’avaient d’abord osé ravager que les côtes, mais quand ils surent que les Francs se battaient les uns contre les autres, ils remontèrent les fleuves avec leurs barques, et les riverains de la Seine, de la Loire, de la Garonne eurent autant à souffrit que les habitants des côtes: tous ceux qui se défendaient étaient massacrés, les femmes et les enfants étaient emmenés en captivité; les villages étaient incendiés. Le désordre était tel que les villes mêmes ne furent plus à l’abri des Normands: ils saccagèrent Rouen, Nantes, Bordeaux, Saint-Martin de Tours, et jusqu’à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés sous les murs de Paris.
PHILIPPE AUGUSTE - BOUVINES, Étudiants au treizième siècle. A la fin du douzième siècle les maîtres et les écoliers s’associèrent pour former une corporation qui porta le nom d’Université; ils obtinrent de Philippe Auguste et du pape d’importants privilèges: ils ne pouvaient être arrêtés pour dettes, ni jugés par le prévôt de Paris: ils avaient un tribunal spécial et un chef élu qu’on appelait le Recteur; son entrée en fonctions était célébrée par une procession: il avait une robe d’écarlate violette, une ceinture de soie avec des glands d’or, un large baudrier de ruban, un mantelet d’hermine et un bonnet carré; il avait le pas sur les évêques. La plupart des étudiants vivaient en commun dans les collèges.
LOUIS XV - VOLTAIRE, Buffon. Grand écrivain et grand savant, auteur d’une Histoire naturelle qui compte trente-six volumes.
ASSEMBLÉE CONSTITUANTE - MIRABEAU, Danses sur l’emplacement de la Bastille. La Bastille, où la royauté absolue avait longtemps enfermé ses ennemis, rebelles, protestants, écrivains frondeurs, était pour le peuple de Paris la plus odieuse des prisons d’État et comme le symbole de l’ancien régime; la prise de la Bastille fut fêtée comme une grande victoire : sa destruction semblait inaugurer une ère de démocratie et de liberté; on en fit disparaître jusqu’aux moindres vestiges, et le soir du 14 juillet 1790 le peuple manifesta sa joie en dansant sur l’emplacement de la Bastille.
LOUIS XII - BAYARD, Maximilien. Maximilien, empereur d’Allemagne, avait épousé la fille de Charles le Téméraire, Marie de Bourgogne, qui lui avait apporté en dot de nombreuses provinces. Devenu veuf, il disputa à Charles VIII la main d’Anne de Bretagne, échoua dans son entreprise, et épousa la fille du duc de Milan. Il fut l’ennemi de la France.
LA RENAISSANCE, Montaigne. Montaigne, né en 1533 dans le Périgord, mort en 1592, se trouva mêlé aux évènements politiques de son temps comme maire de Bordeaux, puis comme député aux états de Blois: humain et tolérant, il ne s’engagea jamais à fond dans la mêlée, et se réfugia souvent dans l’étude. Son unique ouvrage, intitulé les Essais, est une suite de pensées sans ordre, mais toujours profondes ou ingénieuses, écrites dans un style vigoureux qui les grave dans la mémoire. Le résumé de son livre est « Que sais-je ? »
NAPOLÉON - ULM, Bataille de Trafalgar. La bataille de Trafalgar rendit l’Angleterre maîtresse absolue des mers. La flotte française et la flotte espagnole réunies comptaient 33 vaisseaux, 5 frégates et 2 bricks; l’amiral anglais Nelson n’avait que 27 vaisseaux, mais la plupart étaient plus forts que les nôtres, et il sut les faire donner tous en même temps, au lieu que l’amiral français Villeneuve, contrarié par le vent, ne put en mettre en ligne que 23. La victoire des Anglais fut complète, mais chèrement achetée: il perdirent 3 000 hommes et leur amiral; nos marins se défendirent avec rage, et 7 000 d’entre eux périrent mitraillés, noyés, foudroyés : l’équipage de l’ Achille se laissa sauter plutôt que de se rendre (20 octobre 1805).
LOUIS XI - LIGUE DU BIEN PUBLIC, Louis XI poursuivi par un corsaire anglais. Louis XI qui voulait tout savoir, tout voir et tout faire par lui-même, commença son règne par visiter les provinces de son royaume; l’aventure qui lui arriva près de Bordeaux montre quels étaient alors les dangers d’un voyage; en descendant la Gironde sur une barque, peu s’en fallut qu’il ne fût enlevé par un corsaire anglais, qui s’était audacieusement avancé dans le fleuve; le roi de France n’échappa qu’en faisant force de rames, et en se cachant plusieurs heures dans des touffes de roseaux.
LOUIS XIII - ALBERT DE LUYNES, Combat des Ponts de Cé. Louis XIII fut contraint de faire la guerre à sa mère révoltée: un combat eut lieu aux Ponts de Cé, près d’Angers: l’armée royale, commandée par Louis XIII en personne, attaqua les partisans de la reine: on se battit sur les ponts, dans l’île, dans l’église, et les rebelles furent enfin délogés (août 1620).
CHARLES LE GROS, Charles le Gros devant Paris. Paris, assiégé depuis onze mois, se défendait avec vigueur, mais souffrait cruellement de la famine; aussi la joie fut-elle grande quand on aperçut sur la butte Montmartre les casques étincelants de l’armée impériale: c’était Charles le Gros qui se décidait enfin à secourir les Parisiens (octobre 886). Les Normands, qui avaient établi leur camp à Saint-Germain l’Auxerrois, se replièrent sur la rive gauche à Saint-Germain des Prés: ils semblaient perdus, et les Parisiens se préparaient à fondre sur eux, quand on appris avec stupeur que Charles le Gros venait de faire honteusement la paix, et de payer 800 livres aux Normands pour acheter leur départ. A partir de ce jour Charles excita le mépris, et Paris l’admiration de tous. Le contraste était grand entre l’héroïsme de cette ville et la lâcheté de cet empereur.
LE DIRECTOIRE - NOUVELLES GUERRES, Entrée de Championnet à Naples. Le roi de Naples, par haine de la Révolution, entreprit de détruire la république romaine, mais le général Championnet accourut au secours des Romains et marcha sur Naples : le roi s’enfuit honteusement sur la flotte anglaise; les Français s’emparèrent de Naples et y proclamèrent la République (janvier 1799).
CHARLES IX - GUERRES DE RELIGION, Assassinat de Coligny. Coligny fut une des premières victimes de la Saint-Barthélemy: l’allemand Besme entra dans sa chambre avec une bande d’égorgeurs: « Est-ce bien toi l’amiral ? » - « C’est moi, répondit Coligny sans se troubler, fais ce que tu voudras; il y a longtemps que je suis prêt à mourir. » Besme lui plongea son épée dans la poitrine en blasphémant. « Besme, criait le duc de Guise, qui était resté dans la rue, Besme, est-ce fini ? » - « C’est fait. » répondit l’assassin. « Jette-le par la fenêtre que je le voie. » Besme obéit, et Guise eut l’infamie d’insulter son ennemi mort, et de le frapper d’un coup de pied au visage.
LA GAULE ROMAINE, Saint Symphorien. A Autun, un jeune chrétien, nommé Symphorien, fut condamné à mort pour avoir refusé de saluer la statue de Cybèle, déesse de la Terre. Quand les bourreaux vinrent l’arracher à ses parents pour le conduire au supplice, sa mère, qui était chrétienne elle aussi, l’exhorta à souffrir sans se plaindre et à bien mourir: Mon fils, pense à Dieu, lui dit-elle, élève ton cœur vers le ciel: on ne t’ôte pas aujourd’hui la vie: on te la change en une meilleure. Ces paroles convertirent beaucoup de païens.
LA RENAISSANCE, Ronsard. Ronsard, né en 1524 dans le Vendômois, mort en 1585, fut un poète d’une variété admirable: sonnets, élégies, odes, comédies, tragédies, épopées, il aborda tous les genres, il essaya tous les rythmes; on peut reprocher à sa poésie d’être trop chargée d’érudition, mais on doit lui savoir gré d’avoir assoupli le vers français et d’avoir enhardi le goût public. Il avait réuni autour de lui une société de poètes qu’il appela sa Pléiade, c’est-à-dire la constellation dont il était l’étoile principale.
LOUIS XVI, Louis XVI. Louis XVI ne ressemblait en rien à son grand-père Louis XV : il était vertueux et bon, et il voulait le bien de ses sujets, mais trop timide pour imposer sa volonté à son entourage, trop indécis pour accomplir les réformes dont il reconnaissait la nécessité, il lui fut impossible de diriger lui-même la Révolution.
LOUIS XIII - RICHELIEU, Le Jardin des Plantes. Le Jardin des Plantes, destiné à l’instruction des étudiants en médecine, fut fondé sous la direction de Richelieu par un des médecins de Louis XIII, Guy de la Brosse, qui donna généreusement le terrain nécessaire (1626); on y réunit un grand nombre de plantes rares et l’on y institua des cours publics (1640).
SAINT LOUIS - GOUVERNEMENT, Édouard 1er prête hommage à Philippe III. Les rois d’Angleterre étaient les vassaux des rois de France pour le duché de Guyenne. Édouard 1er, sommé par Philippe le Hardi de venir lui-même lui rendre hommage, se rendit à Paris, et s’agenouilla devant son suzerain: « Seigneur roi, lui dit-il, je vous fais hommage de toutes les terres que je dois tenir de vous. » En disant « que je dois », le roi d’Angleterre entendait faire ses réserves pour l’avenir, car il souhaitait de se débarrasser de cet hommage, qui lui semblait humiliant pour l’Angleterre.
MAIRES DU PALAIS, Bataille de Poitiers. Les Arabes, maîtres de l’Espagne, avaient envahi la France, et menaçaient de détruire la chrétienté; mais ils rencontrèrent entre Poitiers et Tours le maire du palais d’Austrasie, Charles, fils de Pépin d’Héristal: ils vinrent se briser sur la cavalerie franque comme sur une muraille, et ceux qui ne furent pas tués s’enfuirent jusqu’à Narbonne (732). Charles, dont le bras n’avait cessé de frapper des coups terribles, reçut le surnom de Martel, et fut considéré comme le libérateur et le chef de la Gaule.
JEAN - ÉTIENNE MARCEL, Jacquerie. Les paysans, ou comme on les appelait par dérision, les Jacques, se soulevèrent dans toute l’Ile-de-France, et tournèrent leur fureur contre les nobles, auxquels ils attribuaient toutes leurs misères; ils prirent et brûlèrent les châteaux, firent mourir leurs prisonniers dans les tourments et n’épargnèrent ni les femmes ni les enfants. Mais les nobles des pays voisins se réunirent contre eux, et les exterminèrent.
POPULATIONS PRIMITIVES DE LA GAULE, Légende sur la fondation de Marseille. Marseille, Nice, Agde et d’autres villes de la Méditerranée ont été fondées il y a près de vingt-cinq siècles par des Phocéens, Grecs de l’Asie mineure, et une partie des Français de ces villes ont pour ancêtres des Grecs. La fondation de Marseille est entourée de gracieuses légendes. Les Phocéens venaient de débarquer et cherchaient une terre pour s’établir: leur jeune chef Eugène ayant été admis à la table du roi du pays, la fille du roi le choisit pour son époux en lui offrant à boire: le jeune étranger devint le gendre du roi, et fonda la ville de Massalie sur le territoire qui lui fut donné.
CHARLES VII - ORLÉANS, La Bastille. La Bastille avait été commencée en 1370 et terminée en 1383: elle se composait de huit tours gigantesques reliées les unes aux autres par des murailles épaisses de huit pieds, avec des fossés larges et profonds. A l’avènement de Charles VII, la Bastille, la grande forteresse de Paris, était au pouvoir des Anglais.
CHARLES VII - ORLÉANS, Combat de Rouvray ou Journée des Harengs. Les Orléanais, qui, au bout de quatre mois de siège, commençaient à manquer de vivres, résolurent d’enlever un grand convoi de cinq cents chariots qu’on expédiait de Paris à l’armée anglaise. Quinze cents hommes déterminés sortirent de la ville sous le commandement de la Hire, de Dunois et de Xaintrailles, se frayèrent un passage à travers les assiégeants, puis donnant la main à un petit corps de cavalerie française qui battait les environs d’Orléans, ils attaquèrent le convoi près du village de Rouvray; mais les Anglais et les milices parisiennes qui combattaient dans les rangs ennemis se retranchèrent solidement derrière les chariots. Les Français furent repoussés avec de grandes pertes, et le détachement qui était sorti d’Orléans le matin, eut grand peine à y rentrer le soir, for diminué (12 février 1429). Les Parisiens de l’armée anglaise appelèrent ce combat la Journée des Harengs, parce que le champ de bataille était jonché de harengs tombés des chariots, mais les Orléanais étaient moins disposés à rire, en comptant leurs morts.
LOUIS XI - CHARLES LE TÉMÉRAIRE, Le duc de Nemours torturé. Le duc de Nemours ne méritait aucune pitié, mais la cruauté de Louis XI fut odieuse: il ordonna lui-même aux juges de le torturer « bien étroit », pour lui arracher de grands cris; puis il le fit décapiter.
LOUIS XIII - RICHELIEU, Le maréchal de La Force. Le duc de La Force avait été un des plus dévoués compagnons de Henri IV. Sous Louis XIII il se révolta pour défendre le protestantisme, et força Albert de Luynes à lever le siège de Montauban. Nommé maréchal, il se distingua dans la guerre de Trente ans.
LES DERNIERS CAROLINGIENS, Hugues Capet. Après la mort de Louis V, les deux candidats à la royauté, Charles de Lorraine, frère de Lothaire, et le puissant duc de France Hugues Capet se rendirent à Reims où les grands étaient assemblés. Mais Adalbéron tint à Charles un tel langage que celui-ci s’en retourna découragé. Hugues Capet, déclaré le seul homme capable de défendre à la fois la chose publique et les intérêts privés, fut proclamé roi par les grands et couronné à Noyon par l’archevêque de Reims (1er juillet 897).
LOUIS XIV - STRASBOURG, Suites de la révocation de l’Édit de Nantes (1) La révocation de l’Édit de Nantes fut suivie d’épouvantables violences. Des enfants de cinq à seize ans furent arrachés de force à leurs parents, « pour qu’ils ne fussent pas élevés dans l’hérésie. ».
PHILIPPE LE BEL - INSTITUTIONS, Enguerrand de Marigny conduit au supplice. Aussitôt après la mort de Philippe le Bel, les nobles se vengèrent de lui sur son ministre Enguerrand de Marigny: ils l’accusèrent de trahison, de péculat, de faux monnayage et de magie: le malheureux, abandonné par Louis X, eut pour juges ses plus mortels ennemis, et n’obtint pas même la parole pour se défendre; il fut condamné à être pendu, et son corps resta pendant deux ans attaché au gibet de Montfaucon, à côté de ceux des malfaiteurs. Sa femme et plusieurs de ses amis furent jetés dans les cachots (1315).
LOUIS XIII - CONCINI, Henri, prince de Condé. Henri de Condé était le petit-fils de Louis de Condé. Il se convertit au catholicisme et fut longtemps en faveur auprès de Henri IV, en 1610 il se mit à la tête des mécontents et prit trois fois les armes contre Concini: les deux premières fois il réussit à se faire gorger d’or, mais à la troisième révolte, Concini perdit patience et l’enferma à la Bastille.
LOUIS VII, Saint Bernard prêche la croisade à Vézelay. Après le départ des premiers Croisés, la Terre Sainte se trouva réduite à un petit nombre de défenseurs, et en 1144 la ville d’Edesse retomba au pouvoir des Musulmans qui y massacrèrent tous les chrétiens. Saint Bernard prêcha une seconde croisade. A Vézelay où le roi et les plus grands seigneurs s’étaient réunis pour l’entendre, des milliers de chrétiens demandèrent à partir avec le roi: comme les croix manquaient, saint Bernard tailla son manteau en lanières, et bientôt toutes les poitrines furent ornées du même symbole, de même que tous les cœurs battaient du même enthousiasme (1146).
CHARLES IX - CATHERINE DE MÉDICIS, Colloque de Poissy. Catherine de Médicis, qui devait conseiller la Saint-Barthélemy, était à peu près indifférente en matière religieuse, et elle fit d’abord de grands efforts pour empêcher la guerre civile, malgré l’indignation des Guises, qui voulaient extirper l’hérésie par la force. D’accord avec Michel de l’Hôpital, elle convoqua à Poissy un colloque (c’est-à-dire une sorte de concile) de théologiens des deux partis, dans l’espoir qu’ils parviendraient à une entente par des concessions réciproques. L’assemblée se réunit à Poissy le 9 septembre 1561 en présence du roi, de son frère Henri, du chancelier et d’une foule de grands personnages; six cardinaux, trente-six archevêques ou évêques, le général des Jésuites et un grand nombre de docteurs en théologie représentaient l’église catholique; les protestants, de leur côté, avaient envoyé vingt-deux députés, onze ministres et le célèbre Théodore de Bèze, leur principal chef après Calvin. Dès le premier jour, la discussion fut impossible, et après quelques séances où les haines ne firent que s’envenimer, le colloque se sépara à la fin d’octobre, à la grande tristesse des hommes modérés, qui voyaient la France divisée en deux partis irréconciliables.
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