LES ORIGINES (de 58 av. J.-C. à 887)
Période romaine
Mérovingiens
Carolingiens
LA FÉODALITÉ (de 887 à 1483)
Toute puissance de la Féodalité
La royauté féodale
Déclin de la Féodalité
Guerre de Cent ans
Ruine de la Féodalité
LA MONARCHIE (de 1483 à 1789)
Guerres d'Italie
Guerres contre la maison d'Autriche
Guerres de religion
Apogée de la France monarchique
Déclin de la monarchie
LA REVOLUTION
Ruine de l'Ancien régime
La République
L'Empire
LOUIS XII - GASTON DE FOIX, Mort de Gaston de Foix à Ravenne. Gaston de Foix, jeune général de vingt-trois ans, rendit un moment la victoire à la France. Il avait autant de prudence que les vieux généraux, et il étonnait les plus braves par son courage. Après avoir chassé les Suisse du Milanais, enlevé Bologne aux Espagnols et Brescia aux Vénitiens, il attaque à Ravenne les Espagnols et l’armée du Pape. Grâce à une terrible canonnade et à des charges furieuses, la bataille était gagnée et l’ennemi fuyait, quand Gaston, apercevant deux compagnies espagnoles qui se retiraient fièrement au petit pas, s’élança sur elles au galop avec quelques hommes; bientôt entouré et désarçonné, il refusa de se rendre, et, nouveau Roland, il se défendit longtemps à coups d’épée, mais à la quinzième blessure, il tomba (avril 1512). Gaston de Foix ne fut pas remplacé, et la fortune de la France succomba avec lui.
LOUIS VI, La tour de Montlhéry. Louis VI entreprit d’abord de pacifier les environs de sa capitale. Le sire de Montlhéry, à quelques lieues de Paris, désolait toute la contrée par ses brigandages; Louis VI marcha contre lui, mais l’armée royale était si faible encore, et le château si bien défendu que le roi ne put forcer le brigand dans son repaire. Plusieurs tentatives échouèrent, et ce fut seulement après la mort du seigneur que la forteresse tomba aux mains du roi: il la fit démanteler, et n’en conserva que le fier donjon qu’on voit encore aujourd’hui.
HENRI III - HENRI DE GUISE, Le duc d’Alençon. Le duc d’Alençon était le plus jeune fils de Henri II. Dévoré d’ambition, il profita de l’impopularité de Henri III pour tenter de le renverser, se mit à la tête des Politiques, s’allia aux protestants, et se fit donner de riches apanages par la paix de Monsieur. Il essaya ensuite d’être roi des Pays-Bas, puis d’épouser la reine d’Angleterre et mourut en 1584, trompé dans toutes ses espérances et dégoûté de la vie.
PETITS-FILS DE CLOVIS, Départ de Galswinthe pour la Gaule. Sigebert, roi d’Austrasie, avait épousé Brunehaut, fille du roi des Wisigoths. Chilpéric, roi de Soissons, voulut avoir aussi une princesse pour femme, et demanda la main de Galswinthe, sœur de Brunehaut. La mère de Galswinthe s’opposait à ce mariage, tant elle redoutait la brutalité des rois francs; mais Chilpéric fit les plus belles promesses. Forcée de se résigner, elle accompagna sa fille depuis Tolède jusqu’aux Pyrénées, et lui fit des adieux déchirants; elle ne devait plus la revoir (567).
LOUIS XV - LA RÉGENCE, La rue Quincampoix, siège de la banque de Law. La banque de Law, combinée avec la Compagnie des Indes occidentales, qui était une vaste entreprise commerciale, eut d’abord un succès énorme (1719). Law était adoré comme un Dieu par ceux que son système avait enrichis : tout le monde se disputait le papier de sa banque et les actions de sa compagnie de commerce; les actions étaient tellement recherchées qu’on les paya jusqu’à quarante fois leur valeur, 20 000 livres au lieu de 500. Le siège de la banque se trouvait rue Quincampoix; la foule des agioteurs s’y étouffait, et un petit bossu gagna, dit-on, 150 000 livres à prêter son dos en guise de pupitre.
LA RÉVOLUTION - LE 14 JUILLET, Serment du Jeu de Paume. Le roi, effrayé de l’attitude du tiers état, fit fermer la salle de l’assemblée, mais les députés se rendirent dans la salle du Jeu de Paume, et là ils jurèrent de ne pas se séparer avant d’avoir donné une constitution à la France (20 juin). Le 23 eut lieu la séance royale : le roi, après avoir signifié aux députés de se séparer, se retira avec la noblesse et le clergé, mais le tiers état resta en séance, et comme le grand-maître des cérémonies le sommait de se disperser, « Allez dire à votre maître, s’écria Mirabeau, que nous sommes ici par la volonté de la nation, et que nous ne sortirons que par la force des baïonnettes. »
ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE, La Fayette. La Fayette s’était rendu populaire pendant la guerre d’Amérique : il fut proclamé commandant de la garde nationale; mais, réduit à employer la force contre la multitude, il perdit toute popularité et fut contraint de fuir.
LOUIS XIII - RICHELIEU, Exécution de Chalais à Nantes. Chalais était un jeune seigneur à la tête légère, qui avait comploté contre la vie de Richelieu; dénoncé par un de ses confidents, il fut déclaré coupable de lèse-majesté, condamné à mort et décapité à Nantes, sur la place de Bouffay (19 août 1626): le bourreau, qui manquait d’expérience, s’y reprit plus de trente fois avant de détacher la tête, et l’on rapporte qu’au vingtième coup Chalais gémissait encore.
LE DIRECTOIRE - NOUVELLES GUERRES, Bonaparte aux Pyramides. Quand l’armée arriva en vue des Pyramides, monuments impérissables de l’antique civilisation égyptienne : « Soldats, s’écria Bonaparte, songez que du haut de ces Pyramides quarante siècles vous contemplent. » L’armée, saisie de surprise et d’admiration, brûla d’accomplir des prodiges, comme si elle eût eu pour témoins tous les héros de l’antiquité. Formée en carrés, elle opposa une barrière infranchissable à la cavalerie des Mameluks et la mit en déroute. Deux jours après Bonaparte entrait au Caire (juillet 1798).
LOUIS XV - GUERRES CONTRE L’AUTRICHE, Le cardinal Fleury. Précepteur de Louis XV, puis premier ministre, né à Lodève en 1653, mort en 1743.
NAPOLÉON - WAGRAM, Prise de Saragosse. Défendue surtout par des bourgeois, des paysans et des moines, Saragosse résista pendant deux mois à toutes les attaques, au bombardement, aux incendies, à la famine, à la peste; il fallut l’emporter d’assaut, rue par rue, maison par maison, et quand les Français furent maîtres de la ville, ils avaient perdu plus de 3 000 hommes; sur 100 000 habitants, plus de 50 000 avaient péri (Février 1809).
POPULATIONS PRIMITIVES DE LA GAULE, Sacrifices humains. Cette gravure représente la légende et non la vérité historique, qui nous échappe: au fond d’une forêt de chênes, de vieux druides en robe blanche accomplissent le sacrifice devant les guerriers assemblés: on voit tout à l’entour de grosses pierres appelées dolmens et menhirs, qui sont vénérées comme des autels. Cette légende ne repose sur aucun fondement; nous ne savons rien ni de l’âge ni du costume des druides, et il est certain que les dolmens et les menhirs sont beaucoup plus anciens que le Druidisme.
LA RÉFORME, Luther brûlant la bulle. Quand Luther eut reçu la bulle, c’est-à-dire la lettre du pape Léon X, qui le menaçait d’excommunication s’il ne se rétractait pas dans les soixante jours, et qui condamnait ses livres à être détruits par le feu, il réunit tous les étudiants de Wittenberg, qui étaient ses partisans enthousiastes, fit allumer un grand feu, et y jeta la bulle de Léon X aux applaudissements de la foule (10 décembre 1520).
MÉROVINGIENS - CLOVIS, Bataille de Tolbiac Grégoire de Tours, le principal historien de Clovis, nous raconte une légende fameuse sur la bataille de Tolbiac: la reine Clotilde ne cessait de supplier le roi d’abandonner les idoles et de se faire chrétien; rien ne pouvait l’y décider, mais il arriva que, dans une grande bataille contre les Alamans, à Tolbiac, près du Rhin (496), l’armée de Clovis eut un moment le dessous; quelques soldats commençaient à lâcher pied, quand Clovis éleva les mains vers le ciel, et s’écria: « Jésus-Christ, Dieu de Clotilde, j’invoque ton secours; si tu m’accordes la victoire, je croirai en toi, et je me ferai baptiser en ton nom. » Les Alamans tournèrent le dos aussitôt, et Clovis reconnaissant se fit chrétien.
CHARLES VI & SES ONCLES, Entrée de Charles VI à Paris. Les Parisiens, qui s’étaient soulevés en même temps que les Flamands, furent frappés de stupeur à la nouvelle de la bataille de Rosebecque et du retour prochain de l’armée royale. Trop obstinés pour déposer leurs armes, mais trop découragés pour s’en servir, ils allèrent se ranger en bataille sous leurs murs, pour faire parade de leur force; mais dès que l’avant-garde du roi parut, et que le connétable leur demanda d’un ton sévère ce qu’ils faisaient, ils rentrèrent dans Paris et se dispersèrent. Le roi, arrivé devant la porte Saint-Denis, n’eut qu’à renverser une palissade et enfoncer la porte pour pénétrer dans la ville sans coup périr (janvier 1383). Il n’en ordonna pas moins de nombreux supplices; Paris perdit touts ses libertés municipales, et la grande forteresse de la Bastille fut achevée pour tenir le peuple en respect.
LA RÉFORME, Charles-Quint fuyant d’Inspruck. En face de l’énorme puissance de Charles-Quint, les protestants allemands n’eussent rien pu sans l’aide de la France, mais de leur côté ils rendirent à François 1er et à Henri II de grands services, en attirant plusieurs fois sur eux toute l’attention de l’empereur. En 1552 par exemple, le chef des protestants, Maurice de Saxe, réunit 25 000 hommes, partit d’Ulm à marches forcées, et faillit surprendre Charles-Quint dans Inspruck. Le vieil empereur, tourmenté par la goutte, fut réduit, la rage au cœur, à fuir dans une litière, la nuit, à la lueur des torches, sous des torrents de pluie, à travers des sentiers impraticables.
CHARLES LE CHAUVE, Pillage d’une ville par les Normands. Les Normands n’avaient d’abord osé ravager que les côtes, mais quand ils surent que les Francs se battaient les uns contre les autres, ils remontèrent les fleuves avec leurs barques, et les riverains de la Seine, de la Loire, de la Garonne eurent autant à souffrit que les habitants des côtes: tous ceux qui se défendaient étaient massacrés, les femmes et les enfants étaient emmenés en captivité; les villages étaient incendiés. Le désordre était tel que les villes mêmes ne furent plus à l’abri des Normands: ils saccagèrent Rouen, Nantes, Bordeaux, Saint-Martin de Tours, et jusqu’à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés sous les murs de Paris.
LOUIS XIV - MAZARIN, Condé à Fribourg. Les Allemands étaient retranchés, près de Fribourg, sur des hauteurs qui semblaient inaccessibles, mais les Français avaient pour chefs Turenne et Condé. Condé, descendu de cheval, se mit à la tête de la colonne d’attaque, et escalada les retranchements sous un feu terrible. Les Allemands battirent en retraite.
SAINT LOUIS - BLANCHE DE CASTILLE, Blanche de Castille. Un des premiers actes de Blanche de Castille fut de rendre la liberté au comte de Flandre Ferrand, emprisonné depuis la bataille de Bouvines.
INVASION DES BARBARES, Attila vaincu. Contre Attila tous les peuples s’unirent, Gaulois, Romains, Francs, Burgondes, Wisigoths, et l’on vit marcher contre lui une armée formidable, que commandaient le général romain Aétius, le roi wisigoth Théodoric, et le roi franc Mérovée. Les Huns, surpris dans la ville d’Orléans, qu’ils venaient de prendre, battirent en retraite et ne s’arrêtèrent que dans les plaines de la Champagne, plus près de Troyes que de Châlons: Attila avait cherché un champ de bataille où il pût déployer son innombrable cavalerie. Le choc des deux armées fut terrible; jamais de mémoire d’homme de pareilles masses ne s’étaient heurtées. L’historien Jornandès raconte qu’un petit ruisseau fut changé en torrent qui roulait des flots de sang humain. Enfin les Huns furent enfoncés, et la nuit seule les sauva d’un immense massacre. Attila, serré de près dans son camp, fit préparer un grand bûcher, et se plaça au sommet avec une torche, prêt à se jeter dans les flammes au premier péril, « pour qu’aucun homme ne se vantât de l’avoir tué ». Les vainqueurs ne renouvelèrent pas leur attaque, et laissèrent Attila se retirer de l’autre côté du Rhin.
LOUIS XIII - RICHELIEU, Exécution de Montmorency à Toulouse. Un des plus grands seigneurs de France, aimé pour sa bravoure et pour sa générosité, le duc et pair Henri de Montmorency, maréchal de France, s’était laissé follement entraîner par Gaston d’Orléans dans une vaste conspiration contre Richelieu. Vaincu et pris au combat de Castelnaudary, il fut condamné à avoir la tête tranchée. La noblesse, la cour, le clergé, le peuple sollicitèrent sa grâce, mais le cardinal fut impitoyable, et Montmorency, le dernier de sa race, fut exécuté à Toulouse, dans la cour de la maison de ville (oct. 1632).
PHILIPPE LE BEL - BONIFACE VIII, Une foire au treizième siècle. La France s’était beaucoup enrichie pendant le treizième siècle: favorisés par le bon gouvernement de saint Louis, l’industrie et le commerce s’étaient rapidement développés. Les routes étaient devenues plus sûres, les péages moins onéreux, les communications plus faciles. Troyes, Provins, Saint-Denis, Beaucaire, avaient des foires célèbres dans le monde entier. Marseille, la Rochelle, Harfleur étaient des ports très florissants. Cette prospérité s’arrêta malheureusement sous Philippe le Bel, parce qu’il augmenta les impôts et surtout parce qu’il proscrivit les Juifs et les Lombards, qui étaient les banquiers du moyen âge.
CHARLES VII - CASTILLON, Palais de Jacques-Cœur à Bourges. Jacques-Cœur, doué du génie des affaires, avait fondé une vaste entreprise maritime, mis la France en relations avec les Indes, fait des traités avec les Turcs et donné au commerce un essor jusqu’alors inconnu. Devenu l’homme le plus riche du royaume, il prêta à Charles VII l’argent nécessaire à la conquête de la Normandie, devint son trésorier, et joua un grand rôle politique; mais calomnié par la foule des envieux, il perdit la confiance du roi et fut condamné à l’exil (1453). Son hôtel est encore debout.
LA CONVENTION - TRAITÉ DE BALE, Le 13 Vendémiaire. Quelques mois après le 9 thermidor, la Convention rappela les 95 girondins qui avaient échappé à la Terreur par la fuite, et le pouvoir revint ainsi aux républicains modérés, tels que Siéyès et Boissy d’Anglas. Les insurrections populaires de germinal et de prairial, où l’assemblée fut envahie par la foule, ne firent que hâter la réaction, dite réaction thermidorienne : les faubourgs furent désarmés et plusieurs montagnards envoyés à l’échafaud. Les gardes nationaux royalistes, qui avaient contribué à rétablir l’ordre, essayèrent de profiter de la situation pour renverser la République; les Tuileries, où siégeait l’assemblée, furent attaquées par 40 000 hommes, et les députés, se croyant perdus, prirent des fusils pour se défendre, mais le général Bonaparte, impatient de jouer un rôle, prit le commandement des dix-huit cents hommes dont disposait la Convention, disposa habilement ses trente canons et mit les gardes nationaux en fuite; la lutte ne fut sérieuse qu’aux abords de l’église Saint-Roch, dans la rue Saint-Honoré : deux cents royalistes restèrent sur la place ( 13 vendémiaire, - 5 Octobre 1795).
CHARLES IX - GUERRES DE RELIGION, Remords de Charles IX. Le roi resta quelque temps plongé dans l’ivresse de son crime, mais quand il revint à la raison, il eut honte de lui-même, il perdit le repos, et ses nuits furent troublées par des cauchemars terribles: il entendait des cris, il voyait des monceaux de cadavres, et comme il sentait la mort approcher, il tremblait d’épouvante, rejetait son crime sur sa mère, et implorait en sanglotant la miséricorde de Dieu. Sa fin fut si misérable que les protestants eux-mêmes en témoignèrent quelque pitié. Il mourut le 30 mai 1574: il n’avait pas encore vingt-quatre ans.
NAPOLÉON - IÉNA, Bataille de Friedland. Friedland fut un autre Austerlitz : Napoléon, après avoir coupé en deux l’armée russe, se jeta sur la partie principale, l’enveloppa, l’accula à l’Alle dans la petite ville de Friedland, et couvrit le pont de mitraille; les Russes, qui n’avaient pas d’autre ligne de retraite, se jetèrent à l’eau pour fuir, et beaucoup se noyèrent : la bataille leur coûtèrent 40 000 hommes morts, blessés ou pris (14 juin 1807).
NAPOLÉON - LA FRANCE EN 1810, Marchandises anglaises brûlées. En réponse au décret de Berlin, l’Angleterre avait déclaré qu’elle confisquerait tous les navires qui se rendraient en France ou dans les pays alliés de la France. Napoléon à sont tour ordonna par le décret de Milan de brûler toutes les marchandises anglaises introduites en contrebande (1810), et l’on en détruisit pour plus d’un milliard, afin d’effrayer les fraudeurs. La situation de l’Angleterre fut bien près d’être désespérée : elle ne trouvait plus à vendre ses produits; ses entrepôts étaient encombrés, ses manufactures fermées et ses ouvriers plongés dans la misère; mais il était impossible que Napoléon forçât longtemps toute l’Europe à lui obéir, et l’Angleterre fut sauvée le jour où la Russie rompit avec la France et rouvrit ses ports aux navires anglais.
LE DIRECTOIRE - NOUVELLES GUERRES, Proclamation de la République romaine. Les Français étaient attendus par plus d’un peuple comme des libérateurs : à Rome, dès qu’ils parurent, le gouvernement pontifical fut renversé, les démocrates se réunirent dans l’ancien Forum et y proclamèrent le rétablissement de la République romaine (février 1798).
ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE, Journée du 10 Août. Les Prussiens, en entrant en campagne, menacèrent Paris d’une complète destruction, si la personne du roi n’était pas respectée. Le peuple releva aussitôt le défi et se rua sur les Tuileries; la lutte fut féroce : les défenseurs du palais, au nombre d’environ quinze cents, repoussèrent d’abord la multitude, mais assaillis de toutes parts, ils succombèrent sous le nombre; sept cents d’entre eux furent égorgés; les autres s’enfuirent par le jardin; la famille royale, qui s’était réfugiée à l’assemblée, fut enfermée à la prison du Temple.
PHILIPPE LE BEL - BONIFACE VIII, Château du Temple, à Paris. Les Templiers, à la fois moines et templiers, avaient été institués pour combattre les Infidèles en Terre-Sainte. Mais quand le temps des croisades fut passé, ils restèrent organisés dans les différents pays de l’Europe comme ils l’avaient été en Palestine; enrichis par des donations, braves, disciplinés, aveuglément soumis à leur Grand-maître, ils pouvaient devenir dangereux pour la royauté. En France, leur monastère principal était le Temple, château fort aujourd’hui détruit, mais qui a laissé son nom au quartier.
LE SIÈCLE DE LOUIS XIV, Bourdaloue prêchant devant la cour. Le jésuite Bourdaloue était considéré par ses contemporains comme le premier des prédicateurs: on le préférait à Bossuet lui-même. Mme de Sévigné admire surtout en lui le raisonnement et l’énergie. « Il m’a souvent ôté la respiration, écrit-elle, par l’extrême attention avec laquelle on est pendu à la force et à la justesse de ses discours… Il frappe comme un sourd, disant des vérités à bride abattue; sauve qui peut, il va toujours son chemin. » Bourdaloue prêcha dix Carêmes devant la Cour.
LOUIS XII - GASTON DE FOIX, Dévouement d’Hervé de Primoguet. Quelques mois après, en vue d’Ouessant, l’amiral breton Hervé de Primoguet attaqua avec vingt navires une flotte anglaise quatre fois plus nombreuse: du premier choc il coula trois navires anglais, mais il est bientôt entouré par des forces supérieures, et son vaisseau la Belle-Cordelière est criblé de boulets, démâté, et serré de près par la Régente, vaisseau de l’amiral anglais. Primoguet refuse de se rendre, et dans un sublime désespoir, il pousse la Belle-Cordelière contre la Régente, s’accroche à elle par des grappins, et fait sauter les deux navires: les autres vaisseaux virent une grande lueur, et entendirent un bruit formidable, puis ils n’aperçurent que les flots qui venaient d’engloutir deux mille hommes; les Anglais se retirèrent terrifiés, et dix-neuf vaisseaux français rentrèrent à Brest.
POPULATIONS PRIMITIVES DE LA GAULE CHARLES VII - JEANNE D’ARC, Martyre de Jeanne d’Arc. Les juges, fiers d’avoir arraché à Jeanne le désaveu de sa mission divine, se contentèrent de la condamner à la prison perpétuelle, « au pain de douleur et à l’eau d’angoisse », pour qu’elle passât le reste de sa vie à pleurer ses péchés; mais les Anglais, qui voulaient sa mort, accueillirent cette sentence par des cris de fureur, insultèrent les juges, leur lancèrent des pierres et faillirent les jeter à la Seine. L’infâme tribunal, tremblant d’épouvante, résolut alors de satisfaire pleinement les Anglais: pendant que Jeanne dormait enchaînée dans sa prison, on lui déroba ses vêtements de femme, et on les remplaça par un costume d’homme: « Messieurs, dit-elle à ses geôliers, dès qu’elle s’aperçut du piège qu’on lui tendait, vous savez qu’il m’est défendu de reprendre ces habits. » Ils refusèrent de lui en donner d’autres et la contraignirent à les prendre: aussitôt les juges entrèrent; il fut constaté qu’elle était retombée dans ses maléfices et qu’elle méritait la mort; Pierre Cauchon se tourna avec joie vers les Anglais qui le suivaient, et leur dit en ricanant: « C’est fait. » Jeanne savait le sort qui l’attendait, mais retrouvant tout à coup l’entière possession d’elle-même: « J’avais abjuré pour sauver ma vie, dit-elle, mais maintenant que je vais mourir, je me damnerais, si je disais que Dieu ne m’a pas envoyée; mes voix me venaient de Dieu, et je ne regrette pas ce que j’ai fait. » Deux jours après, le 30 mai au matin, Pierre Cauchon, accompagné de deux moines, vint lui enjoindre de se préparer à la mort: « Évêque, dit-elle, je meurs par vous, et j’appelle de vous à Dieu. » Jeanne fut vêtue d’une longue chemise de pénitente; on lui mit sur la tête une grande mitre avec ces mots: « Hérétique, relapse, apostate, idolâtre », puis on la porta dans une charrette à la place du Vieux-Marché, où se dressait un grand échafaud en maçonnerie, surmonté d’un énorme bûcher. Là, en présence d’une foule immense qu’agitaient les sentiments les plus divers, Jeanne fut liée à l’échafaud, pour que les soldats anglais pussent la contempler longuement et se repaître de ses larmes. Après deux longs sermons, qui la flétrirent comme une sorcière abominable, on lui donna la lecture de la sentence qui la condamnait « à être retranchée du corps de l’Église ainsi qu’un membre pourri. » Aussitôt le bourreau la saisit, l’enchaîna au poteau, et mit le feu au bûcher. Jeanne, les yeux fixés sur la croix que tenait devant elle son confesseur, adressa à Dieu une prière suprême pour lui demander du courage, pardonna à tous ses ennemis et répéta plusieurs fois que ses voix ne l’avaient pas trompée; déjà les flammes l’entouraient de toutes parts et s’emparaient de leur proie: Jeanne ne poussa pas un cri; les Anglais déçus l’entendirent encore prononcer le nom de Jésus, puis la fumée cacha l’agonie de leur victime, et le supplice s’acheva dans un effroyable silence. Les juges n’osaient pas regarder le bûcher, et les Anglais avaient cessé de rire; enfin, les habitants de Rouen, dont beaucoup avaient fait héroïquement leur devoir en 1419 avec Alain Blanchard, pleuraient de leur impuissance et vénéraient Jeanne d’Arc comme une martyre du patriotisme. Les juges firent jeter les cendres à la Seine, pour que le peuple ne pût les recueillir.
LA CONVENTION - LA TERREUR, Bombardement de Lille. Les Autrichiens, désespérant de prendre Lille d’assaut, couvrirent la ville de projectiles, bombes et boulets rouges qui portaient partout l’incendie et la dévastation; mais les habitants faisaient gaîment la chasse aux bombes, les saisissaient avec des pinces et les jetaient dans l’eau pour les empêcher d’éclater; un perruquier imagina de se faire un plat à barbe avec un éclat de bombe, et s’installa dans la rue; tous ses voisins voulurent se faire raser par lui, mais il n’en eurent pas le temps, parce que les Autrichiens décampèrent (6 octobre); ils n’avaient plus de bombes, ils avaient perdu 2000 hommes, et Dumouriez s’avançait pour les châtier.
CHARLES VII - ORLÉANS, Charles VII proclamé roi. Pendant que le roi d’Angleterre était proclamé à Paris, quelques chevaliers français proclamèrent le dauphin à Méhun-sur-Yèvre, dans le Berry, en criant: Vive le roi Charles, septième du nom, par la grâce de Dieu, roi de France!
NAPOLÉON - WAGRAM, Prise de Vienne. Vienne, après un bombardement de quelques heures, dirigé uniquement contre les fortifications, ouvrit ses portes à Napoléon : il y avait à peine un mois que la guerre était commencée (Mai 1809).
LOUIS XV - VOLTAIRE, Le Pilori. Le pilori était le poteau, le pilier ou l’échafaud sur lequel les criminels, le carcan au cou, étaient exposés aux insultes de la populace. Celui des Halles, à Paris, était une espèce de tour où les patients avaient la tête et les mains passées dans des trous. On clouait quelquefois au pilori les livres réputés séditieux qui devaient être détruits ensuite par la main du bourreau. Sous Louis XIV, la Dîme royale, ouvrage de Vauban, avait été condamné à cette peine humiliante (1707). Le pilori a été aboli en 1789.
CHARLES LE GROS, Charles le Gros devant Paris. Paris, assiégé depuis onze mois, se défendait avec vigueur, mais souffrait cruellement de la famine; aussi la joie fut-elle grande quand on aperçut sur la butte Montmartre les casques étincelants de l’armée impériale: c’était Charles le Gros qui se décidait enfin à secourir les Parisiens (octobre 886). Les Normands, qui avaient établi leur camp à Saint-Germain l’Auxerrois, se replièrent sur la rive gauche à Saint-Germain des Prés: ils semblaient perdus, et les Parisiens se préparaient à fondre sur eux, quand on appris avec stupeur que Charles le Gros venait de faire honteusement la paix, et de payer 800 livres aux Normands pour acheter leur départ. A partir de ce jour Charles excita le mépris, et Paris l’admiration de tous. Le contraste était grand entre l’héroïsme de cette ville et la lâcheté de cet empereur.
NAPOLÉON - CAMPAGNE DE RUSSIE, Napoléon pendant la retraite. Le général d’Ornano ayant été grièvement blessé, Napoléon lui donna la seule voiture qu’il avait pu conserver et fit le reste de la route à pied. Les plaines étaient jonchées de débris et de cadavres ensevelis dans la neige.
LOUIS VI, Le prêtre du Puiset. Le clergé aida beaucoup Louis VI à châtier les brigands féodaux, et plus d’un prêtre accourut avec ses paroissiens sous la bannière royale. Entre Paris et Orléans, le château du Puiset, entouré de fossés et de palissades, avait défié dix assauts, et les assiégeants perdaient courage, quand un pauvre prêtre releva tous les cœurs, s’élança en avant sous une grêle de traits, et fraya le passage à l’armée royale (1111).
LOUIS XIV - COLBERT ET LOUVOIS, Infanterie, Gardes suisses, Gardes françaises. L’uniforme n’est pas une affaire de parade: il développe l’esprit de corps et l’esprit militaire, c’est-à-dire le goût du soldat pour sa profession; il rend sensible aux yeux l’égalité des hommes de même grade: sous l’uniforme, il n’y a plus de riches, ni pauvres, ni bourgeois, ni paysans; il n’y a plus que des soldats.
LOUIS XIV - PREMIÈRES GUERRES, Rixe entre l’ambassadeur de France et celui d’Espagne, à Londres. A Londres, le baron de Vatteville, ambassadeur d’Espagne, ayant disputé la préséance au comte d’Estrades, ambassadeur de France, les deux escortes en vinrent aux mains; les ouvriers de Londres prirent parti pour l’Espagne; d’Estrades eut plusieurs de ses gens tués ou blessés, son carrosse fut mis en pièces et Vatteville passa le premier; mais Louis XIV irrité menaça l’Espagne d’une guerre, et obtint d’elle une réparation éclatante (1662).
LA FÉODALITE, Créneaux. Les tours et les murailles étaient presque toujours couronnées d’un parapet dentelé: les échancrures, appelées créneaux, servaient à lancer des flèches et à jeter des pierres sur les assaillants sans être à découvert.
LOUIS XIV - MAZARIN, Victoire de Rocroi. Les Espagnols, enhardis par la mort de Richelieu, avaient repris l’offensive et s’étaient portés sur Rocroi, mais ils y trouvèrent Condé. Leurs chefs étaient les plus expérimentés des capitaines, mais Condé déjoua tous leurs calculs par un mouvement tournant d’une audace prodigieuse. Après avoir rompu la gauche des ennemis, il la traversa avec sa cavalerie, et passant derrière leur centre, il assaillit tout à coup par derrière leur droite victorieuse : leur victoire fut changée en désastre, et la moitié des leurs restèrent couchés sur le champ de bataille. Ce fut Condé qui arrêta le carnage, et, comme dit Bossuet, « joignit au plaisir de vaincre celui de pardonner. » (Mai 1643).
LOUIS XIII - CONCINI, Henri, prince de Condé. Henri de Condé était le petit-fils de Louis de Condé. Il se convertit au catholicisme et fut longtemps en faveur auprès de Henri IV, en 1610 il se mit à la tête des mécontents et prit trois fois les armes contre Concini: les deux premières fois il réussit à se faire gorger d’or, mais à la troisième révolte, Concini perdit patience et l’enferma à la Bastille.
JEAN - ÉTIENNE MARCEL, Le Dauphin affame Paris. Quand le Dauphin fut sorti de Paris, les nobles accoururent de toutes parts à son appel, et il se trouva bientôt à la tête de 7000 cavaliers armés de toutes pièces. C’était trop peu pour prendre les murs d’assaut, mais ce fut assez pour affamer la ville: tous les arrivages de la haute Seine et de la Marne furent arrêtés au pont de Charenton par les troupes royales, et Paris ne tarda pas à souffrir de la famine.
PHILIPPE AUGUSTE - BOUVINES, Philippe Auguste ordonne de paver Paris. Un jour, raconte un chroniqueur, que le roi se promenait dans son palais, il s’approcha des fenêtres pour se distraire par la vue du cours de la Seine. Des voitures traînées par des chevaux traversaient alors la cité, et en remuant la boue, elles en firent sortir une odeur insupportable. Le roi ne put y tenir et se retira, mais l’odeur le poursuivit jusque dans son palais; alors il conçut un projet qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait osé entreprendre, à cause de la dépense: il convoqua les bourgeois et le prévôt de la ville, et leur ordonna de faire paver avec de fortes pierres toutes les rues de la cité.
ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE, Dumouriez. Dumouriez, général de l’armée du centre, remporta les deux victoires de Valmy et de Jemmapes, et conquit la Belgique. En 93 il tenta de marcher contre la Convention, mais il ne fut pas suivi de ses soldats et passa à l’étranger.
LOUIS XIII - RICHELIEU, Mort du comte de Soissons au combat de la Marfée. La guerre eût été bientôt terminée, si la maison d’Autriche n’eût pas eu des alliés parmi les Français eux-mêmes. Un ennemi de Richelieu, le comte de Soissons, se révolta, appela les Espagnols et les Impériaux, et leur ouvrit la ville de Sedan. Une petite armée française s’avança pour les combattre, et fut entièrement défaite au bois de la Marfée, mais le comte de Soissons fut tué d’un coup de pistolet pendant la poursuite; ses partisans se dispersèrent, et les ennemis ne purent profiter de leur victoire (juillet 1641).
PHILIPPE AUGUSTE - JEAN SANS TERRE, Concours de Troubadours. Les chevaliers, surtout ceux du Midi, n’étaient plus des hommes ignorants et grossiers comme au dixièmes siècle: pour aimer les grands coups d’épée, ils n’en goûtaient pas moins les beaux vers; les poètes chevaleresques, appelés trouvères dans le Nord, troubadours dans le Midi, célébraient surtout l’héroïsme et la piété des guerriers, la beauté et la vertu des châtelaines, dans des romances et dans des chansons, dans des satires, dans des fabliaux et surtout dans des poèmes épiques appelés chansons de gestes. De puissants seigneurs et des rois tels que Richard Cœur de Lion ne dédaignèrent pas de se livrer à la poésie. Souvent deux troubadours concouraient devant une élégante assemblée, et les dames leur servaient d’arbitres.
LA GAULE ROMAINE, Sainte Blandine. C’est à Lyon que s’est établie la première église de Gaule, vers 160 ap. J.-C. Les premiers chrétiens furent arrêtés, torturés et mis à mort, mais ils montrèrent tant de courage dans les tourments que les Lyonnais, entraînés par l’exemple, embrassèrent en foule le christianisme. Parmi les martyrs, on admira surtout la jeune esclave Blandine, qui lassa ses bourreaux: on rapporte que dans l’amphithéâtre les lions se couchèrent à ses pieds au lieu de la dévorer, et qu’il fallut chercher pour elle un nouveau supplice.
LOUIS XIV - LIGUE D’AUGSBOURG, Bataille de Nerwinden. La bataille de Nerwinden fut le plus terrible choc de cette guerre. La cavalerie française placée en réserve demeura quatre heures sans bouger sous le feu le plus violent, et arracha au roi d’Angleterre ce cri de dépit: « Oh! l’insolente nation! » La victoire fut longtemps disputée; enfin les gardes-françaises décidèrent de la journée par une charge à la baïonnette, la première que présente notre histoire. (Juillet 1693.)
LOUIS XII - BAYARD, Bayard à Brescia. Bayard était aussi bon que brave. Après la prise de Brescia par les Français (1512), une seule maison échappa au pillage : ce fut celle où était logé Bayard blessé; tandis que les autres habitants, hommes et femmes, subissaient tous les outrages, les protégés de Bayard furent respectés, et n’eurent à payer aucune rançon.
CAROLINGIENS - CHARLEMAGNE, Soumission des Saxons. La Saxe fut un des pays les plus difficiles à conquérir. Après y avoir réprimé de terribles soulèvements, Charlemagne voulut achever par la clémence l’œuvre de la force, mais les Saxons se révoltèrent encore, et cette fois Charlemagne ne pardonna plus: 4500 prisonniers furent décapités en un jour; une partie de la population fut transportée dans d’autres pays et la Saxe fut soumise aux lois les plus sévères.
LE DIRECTOIRE - ZÜRICH, Victoire de Zürich. La victoire de Zürich, remporté par Masséna, mériterait d’être plus populaire, car elle sauva la France. L’armée russe de Souvarow, surprise dans les montagnes, coupée en plusieurs tronçons, poussé dans les glaciers et dans les précipices, y perdit 30 000 hommes, son artillerie et ses bagages (septembre 1799). La Russie renonça à continuer la lutte, et la France put tourner toutes ses forces contre l’Autriche.
LOUIS XV - GUERRES CONTRE L’AUTRICHE, Stanislas Leczinski. Roi de Pologne de 1704 à 1712, duc de Lorraine en 1758, mort en 1766.
LA FÉODALITE, Mâchicoulis. Les mâchicoulis étaient des parapets saillants et percés de trous par lesquels on pouvait cribler de pierres ou inonder d’eau bouillante le pied de la muraille. Un château bien fortifié pouvait se défendre contre toute une armée.
LOUIS XIV - STRASBOURG, Suites de la révocation de l’Édit de Nantes (3) Les malheureux qui ne purent franchir la frontière furent, suivant les cas, dépouillés de leurs biens, emprisonnés, fouettés, marqués d’un fer rouge, ou envoyés aux galères.
NAPOLÉON - IÉNA, Entrée de Napoléon à Berlin. Napoléon réserva au vainqueur d’Auerstœdt l’honneur d’entrer le premier à Berlin (25 oct. 1806), et il l’y rejoignit deux jours après : les bourgeois prussiens, rejetant les défaites de leur patrie sur la noblesse, accueillirent les Français par des acclamations, et les autorités prussiennes prêtèrent serment à Napoléon.
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