LES ORIGINES (de 58 av. J.-C. à 887)
Période romaine
Mérovingiens
Carolingiens
LA FÉODALITÉ (de 887 à 1483)
Toute puissance de la Féodalité
La royauté féodale
Déclin de la Féodalité
Guerre de Cent ans
Ruine de la Féodalité
LA MONARCHIE (de 1483 à 1789)
Guerres d'Italie
Guerres contre la maison d'Autriche
Guerres de religion
Apogée de la France monarchique
Déclin de la monarchie
LA REVOLUTION
Ruine de l'Ancien régime
La République
L'Empire
CHARLEMAGNE EMPEREUR, Louis le Débonnaire, roi d’Aquitaine. Charlemagne tout puissant avait donné à chacun de ses fils un royaume. Louis le Débonnaire, le troisième d’entre eux, devint roi d’Aquitaine à l’âge de trois ans (781); quand il eut été proclamé à Rome et sacré solennellement par le pape Adrien, on le ramena dans son berceau jusqu’à la frontière d’Aquitaine; là on le revêtit d’une armure « convenable à son âge et à sa taille »; on le couvrit d’un manteau royal, et l’on mit sur sa tête une couronne, puis le petit roi, placé sur un grand cheval, entra dans son royaume comme un triomphateur. Plus tard Louis le Débonnaire suivit Charlemagne dans plusieurs guerres, et la mort de ses deux frères Charles et Pépin fit le lui l’unique héritier de l’immense empire.
LA RENAISSANCE, Ronsard. Ronsard, né en 1524 dans le Vendômois, mort en 1585, fut un poète d’une variété admirable: sonnets, élégies, odes, comédies, tragédies, épopées, il aborda tous les genres, il essaya tous les rythmes; on peut reprocher à sa poésie d’être trop chargée d’érudition, mais on doit lui savoir gré d’avoir assoupli le vers français et d’avoir enhardi le goût public. Il avait réuni autour de lui une société de poètes qu’il appela sa Pléiade, c’est-à-dire la constellation dont il était l’étoile principale.
LOUIS VI, La commune de Laon. La féodalité, d’abord protectrice, était devenue oppressive. Dans les campagnes les paysans étaient trop dispersés pour réussir dans leurs révoltes, mais dans beaucoup de villes les bourgeois et le peuple formèrent une association qu’on appela une commune et arrachèrent à leur seigneur des concessions. Les premières communes furent celles de Cambrai (1076), de Noyon, de Beauvais, de Saint-Quentin, de Laon, de Soissons. A Laon le seigneur de la ville était l’évêque Gaudry: assiégé dans son palais, il fut pris et massacré (1112).
LOUIS XIII - CONCINI, Mort de Concini. Un jeune courtisan, Albert de Luynes, convoitait la place de premier ministre; il flatta habilement Louis XIII, l’excita à se défaire de Concini, à éloigner sa mère et à prendre en main le gouvernement. Louis ordonna d’arrêter le maréchal d’Ancre, et de le tuer s’il résistait. Le capitaine des gardes Vitry, chargé de l’arrestation, comprit qu’on lui demandait un assassinat, et satisfit le désir du roi: au moment où Concini entrait au Louvre, Vitry et ses gens se jetèrent sur lui et le tuèrent à coup de pistolet (avril 1617).
FRANÇOIS 1er - CHARLES-QUINT, François 1er armé chevalier par Bayard. François 1er, qui avait vaillamment gagné ses éperons à Marignan, voulut être armé chevalier sur le champ de bataille; il fit venir Bayard, le chevalier sans peur et sans reproche, et lui dit: « Bayard, mon ami, je veux être fait chevalier par vos mains, parce que vous êtes le plus digne. » Alors Bayard tira son épée, accomplit tous les rites de l’antique cérémonie, et donna l’accolade au roi: « Sire je vous fais chevalier, dit-il, Dieu veuille que je vous donne assistance autant que si j’étais Roland, Olivier ou Godefroy de Bouillon. »
LOUIS XV - GUERRES CONTRE L’AUTRICHE, Stanislas Leczinski. Roi de Pologne de 1704 à 1712, duc de Lorraine en 1758, mort en 1766.
LA GAULE CONQUISE PAR LES ROMAINS, Les députés gaulois jurent de s’unir contre les Romains. Quand les Gaulois s’unirent pour défendre leur pays ( 53), des députés de tous les États ligués se rassemblèrent secrètement dans le pays des Carnutes (Chartres), et là, sur les étendards réunis en faisceau, ils jurèrent solennellement de prendre les armes pour la patrie commune. Des crieurs disposés sur les routes donnèrent rapidement le signal de l’insurrection, et Vercingétorix organisa la résistance.
POPULATIONS PRIMITIVES DE LA GAULE LA CONVENTION - TRAITÉ DE BALE, Le 10 Thermidor. Les montagnards de la Convention avaient applaudi Robespierre tant qu’il n’avait envoyé à l’échafaud que des royalistes et des girondins, mais quand ils se sentirent menacés à leur tour, ils l’accusèrent d’aspirer à la tyrannie, et eurent l’énergie de le faire arrêter (9 thermidor). La populace, soulevée par la Commune, réussit à le tirer de prison pendant la nuit, mais la Convention, qui était restée en séance, appela aux armes tous les ennemis « du tyran »: quelques gendarmes, suivis de 2000 gardes nationaux, marchèrent résolument sur l’Hôtel de Ville, dispersèrent sans peine les hommes de la Commune et leur reprirent Robespierre; il fut exécuté dans la journée, à la place où avaient péri tant de ses victimes (10 thermidor).
CHARLES LE GROS, Charles le Gros devant Paris. Paris, assiégé depuis onze mois, se défendait avec vigueur, mais souffrait cruellement de la famine; aussi la joie fut-elle grande quand on aperçut sur la butte Montmartre les casques étincelants de l’armée impériale: c’était Charles le Gros qui se décidait enfin à secourir les Parisiens (octobre 886). Les Normands, qui avaient établi leur camp à Saint-Germain l’Auxerrois, se replièrent sur la rive gauche à Saint-Germain des Prés: ils semblaient perdus, et les Parisiens se préparaient à fondre sur eux, quand on appris avec stupeur que Charles le Gros venait de faire honteusement la paix, et de payer 800 livres aux Normands pour acheter leur départ. A partir de ce jour Charles excita le mépris, et Paris l’admiration de tous. Le contraste était grand entre l’héroïsme de cette ville et la lâcheté de cet empereur.
JEAN - ÉTIENNE MARCEL, Jacquerie. Les paysans, ou comme on les appelait par dérision, les Jacques, se soulevèrent dans toute l’Ile-de-France, et tournèrent leur fureur contre les nobles, auxquels ils attribuaient toutes leurs misères; ils prirent et brûlèrent les châteaux, firent mourir leurs prisonniers dans les tourments et n’épargnèrent ni les femmes ni les enfants. Mais les nobles des pays voisins se réunirent contre eux, et les exterminèrent.
LOUIS XIII - RICHELIEU, Les habitants de Saint-Jean-de-Losne jurent de se défendre jusqu’à la mort. La Bourgogne, envahie par les armées impériales, semblait hors d’état de leur résister, mais une petite ville, Saint-Jean-de-Losne, refusa fièrement de capituler : 150 hommes de garnison et 400 bourgeois jurèrent de mourir l’épée à la main plutôt que de rendre la ville, et ils se défendirent si bien, malgré la faiblesse de leurs murailles, qu’il tinrent en échec 30 000 hommes, repoussèrent tous les assauts, et donnèrent à l’armée française le temps de venir les délivrer (novembre 1636). La ville reçut le surnom de « Belle Défense ».
CHARLES VII - FIN DU MOYEN AGE, Le vœu du Faisan. A la nouvelle de la prise de Constantinople, le pape voulut organiser une croisade; mais l’enthousiasme religieux s’était refroidi; la guerre de Cent Ans finissait à peine, et la France était épuisée. Un seul prince parla de marcher contre les Infidèles: ce fut le duc de Bourgognes Philippe le Bon, esprit chevaleresque et belliqueux; il réunit la noblesse à Lille dans un festin colossal, où il essaya d’échauffer les cœurs par des allégories; une jeune fille représentant l’Église s’avança vêtue de deuil, et implora l’assistance de la chevalerie bourguignonne; le duc jura sur un faisan qu’il irait en Orient combattre le Grand-Turc, et tous les convives répétèrent le même serment, mais aucun d’eux ne tint parole (1454).
LOUIS XIII - CONCINI, Marie de Médicis. Marie de Médicis, née à Florence en 1572, était fille du grand-duc de Toscane. Mariée à Henri IV en 1600, elle donna le jour à Louis XIII et à Gaston d’Orléans. Après avoir exercé la régence, elle fut exilée à Blois après la mort de Concini et fit la guerre à son fils pour ressaisir le pouvoir. Réconciliée avec lui par Richelieu, elle reprit de l’influence après la mort d’Albert de Luynes, mais en 1630 elle intrigua contre Richelieu lui-même: Louis XIII soutint son ministre et Marie de Médicis mourut dans l’exil en 1652.
LE DIRECTOIRE - ZÜRICH, Les Tuileries en 1800 (d’après une gravure du temps). La France, avide d’ordre, accueillit avec joie le coup d’État du 18 brumaire. Les royalistes se persuadèrent que Bonaparte allait rétablir la monarchie absolue et l’ancien régime; la masse du peuple, désenchantée de son premier enthousiasme, lui fut reconnaissante de ramener la paix publique. « Qu’il n’y ait plus, disait-il habilement, ni jacobins, ni modérés, ni royalistes; qu’il n’y ait plus maintenant que des Français. » Toute la partie belliqueuse de la nation se réjouissait de marcher sous les ordres d’un général invincible; ses soldats étaient fiers de sa fortune; enfin les bourgeois paisibles et les commerçants le bénissaient d’avoir rendu à Paris sa sécurité, son mouvement et son luxe. La France était complice de Bonaparte.
LE DIRECTOIRE - ZÜRICH, Victoire de Zürich. La victoire de Zürich, remporté par Masséna, mériterait d’être plus populaire, car elle sauva la France. L’armée russe de Souvarow, surprise dans les montagnes, coupée en plusieurs tronçons, poussé dans les glaciers et dans les précipices, y perdit 30 000 hommes, son artillerie et ses bagages (septembre 1799). La Russie renonça à continuer la lutte, et la France put tourner toutes ses forces contre l’Autriche.
LOUIS XI - LIGUE DU BIEN PUBLIC, Entrevue de Louis XI et de Charles le Téméraire. Louis XI, comprenant qu’il ne pouvait réduire les rebelles par la force, essaya de se les concilier par des flatteries; il se rendit en bateau au camp de Charles le Téméraire, entre Charenton et Saint-Maur, et aborda courtoisement son ennemi: « Mon frère, dit-il en souriant, je sais que vous êtes gentilhomme, et de ceux avec qui j’aimerais à m’entendre. » Séduit par la confiance que lui témoignait le roi, Charles consentit à négocier: il alla à son tour rendre visite au roi aux portes de Paris, et le traité fut bientôt conclu, traité désastreux pour la royauté, mais qui permit à Louis XI de refaire ses forces et de préparer sa revanche.
SAINT LOUIS - BLANCHE DE CASTILLE, Blanche de Castille. Un des premiers actes de Blanche de Castille fut de rendre la liberté au comte de Flandre Ferrand, emprisonné depuis la bataille de Bouvines.
LOUIS XIII - ALBERT DE LUYNES, Combat des Ponts de Cé. Louis XIII fut contraint de faire la guerre à sa mère révoltée: un combat eut lieu aux Ponts de Cé, près d’Angers: l’armée royale, commandée par Louis XIII en personne, attaqua les partisans de la reine: on se battit sur les ponts, dans l’île, dans l’église, et les rebelles furent enfin délogés (août 1620).
LOUIS XIV - STRASBOURG, Entrée de Louis XIV à Strasbourg. L’Alsace était française depuis le traité de Westphalie; seule la grande ville de Strasbourg faisait encore partie de l’empire d’Allemagne. Louis XIV y forma habilement un parti français, et se saisit par surprise d’un fort voisin de la ville. Les habitants ne résistèrent pas; ils reconnurent le roi pour leur souverain seigneur et reçurent une garnison française (septembre 1681). Louis XIV entra solennellement à Strasbourg le 13 octobre, et Vauban en fit la principale défense de notre frontière de l’Est.
LOUIS XIV - STRASBOURG, Bombardement de Gênes par Duquesne. La marine française, qui venait de vaincre les Hollandais et les Espagnols, était la première du monde. Louis XIV s’en servit glorieusement contre les barbaresques. Le bombardement d’Alger, de Tunis et de Tripoli servit de leçon aux pirates. Les Génois, qui construisaient des navires pour l’Espagne, furent châtiés à leur tour comme s’ils eussent été des vassaux rebelles; Duquesne, forcé d’exécuter les ordres du roi, détruisit une partie de la ville, et le doge de Gênes dut venir à Versailles implorer le pardon de Louis XIV (1684).
LOUIS XV - GUERRES CONTRE L’AUTRICHE, Le cardinal Fleury. Précepteur de Louis XV, puis premier ministre, né à Lodève en 1653, mort en 1743.
HENRI III - HENRI DE BOURBON, Assassinat du duc de Guise. Le jeudi 22 décembre 1588, le duc de Guise, en se mettant à table pour dîner, trouva sous sa serviette un billet dans lequel on l’avertissait que le roi voulait le faire assassiner: « il n’oserait » dit-il dédaigneusement, et le lendemain matin il se rendit au conseil, comme de coutume; mais au moment où il soulevait la portière de velours qui fermait le cabinet du roi, deux hommes se jetèrent sur lui à l’improviste, un troisième lui saisit les jambes; d’autres accoururent en masse: « Miséricorde » s’écria le duc, mais il fut percé de toutes parts avant d’avoir pu tirer son épée, et il vint tomber en râlant au pied du lit du roi. Henri III sortit aussitôt de la chambre voisine, s’approcha du corps étendu et lui donna un coup de pied au visage, en disant: « Maintenant je suis roi de France ». Henri de Guise, qui respirait encore, poussa un cri étouffé et rendit l’âme.
LOUIS XV - VOLTAIRE, Buffon. Grand écrivain et grand savant, auteur d’une Histoire naturelle qui compte trente-six volumes.
PHILIPPE VI, Le gué de Blanquetaque. Deux jours avant Crécy, l’armée anglaise avait failli être entièrement détruite: acculée à la mer et à la Somme, elle ne semblait pas pouvoir échapper à Philippe VI qui approchait avec une grande armée, mais les Anglais se firent montrer par les paysans el gué de Blanquetaque, praticable à marée basse; ils le passèrent au point du jour, et culbutèrent le petit corps français qui gardait la rive droite du fleuve: on se battit dans l’eau avec fureur, mais quand Philippe VI arriva sur al Somme, il était trop tard: les Anglais étaient établis de l’autre côté, et la marée montante rendait le fleuve infranchissable.
SAINT LOUIS - DERNIÈRE CROISADE, Mort de saint Louis. Quand saint Louis senti la mort approcher, il fit venir son fils Philippe et lui donna ses derniers conseils: « Mon fils, lui dit-il, je te recommande avant tout d’aimer Dieu et de te garder de lui déplaire; laisse tes confesseurs, tes parents et tes familiers te reprendre de tes fautes, et te guider par leurs enseignements; sois bon envers les pauvres, et ne lève d’impôts sur ton peuple que pour la défense du royaume. Fais justice à chacun; aime la vérité; surveille tes baillis, tes prévôts et tes autres officiers; ne néglige rien pour que tes sujets vivent en paix les uns avec les autres; ne fais pas la guerre sans nécessité… Adieu, mon enfant, je te prie de te souvenir de moi, et je te donne ma bénédiction en priant Dieu qu’il te garde de tous maux, et qu’il nous rassemble auprès de lui, après cette vie mortelle. » (Août 1270.)
LOUIS XI - PÉRONNE, Les Anglais aux portes d’Amiens. Louis XI, pour décider les Anglais à la paix, leur fit donner aux portes d’Amiens un grand festin qui se prolongea pendant quatre jours: il y avait, dit Commines, de grandes tables chargées de bonnes viandes qui donnaient envie de manger, et les vins les meilleurs; rien ne manquait excepté l’eau, que personne ne réclama. Les seigneurs anglais reçurent de l’argent, et bientôt la paix fut signée (1475).
LE DIRECTOIRE - NOUVELLES GUERRES, Entrée de Championnet à Naples. Le roi de Naples, par haine de la Révolution, entreprit de détruire la république romaine, mais le général Championnet accourut au secours des Romains et marcha sur Naples : le roi s’enfuit honteusement sur la flotte anglaise; les Français s’emparèrent de Naples et y proclamèrent la République (janvier 1799).
LOUIS XIII - RICHELIEU, Le Pas de Suse. Le duc de Savoie, qui cherchait à s’agrandir du côté de la France, s’était allié à l’Espagne; mais Richelieu et Louis XIII traversèrent les Alpes au Mont-Genève malgré la glace et la neige (4 mars 1629), débusquèrent l’ennemi du Pas de Suse, défilé étroit et fortifié qui semblait imprenable, et poursuivirent les fuyards, l’épée dans les reins, jusqu’à Suse (6 mars). Le duc de Savoie fut contraint à traiter.
CHARLES VII - CASTILLON, Charles VII fait grâce au Dauphin. Impatient de régner, le dauphin Louis s’était mis à la tête des nobles que mécontentaient les réformes de Charles VII; mais les bourgeois et une partie des nobles se prononcèrent énergiquement contre cette révolte qui profitait aux Anglais. Le Dauphin, abandonné des siens, vint s’agenouiller devant son père et implorer sa grâce: « Soyez le bienvenu, lui dit le roi, si vous êtes résolu à ne pas retomber en pareilles fautes; sinon, les portes vous sont ouvertes; nous demanderons à d’autres de nous aider à maintenir notre honneur. »
LE SIÈCLE DE LOUIS XIV, Descartes. Descartes, né en 1596 à la Haye (en Touraine), mort à Stockholm en 1650. - Descartes fut avant tout un grand philosophe, qui, par une nouvelle méthode, fondée sur l’évidence, aida au triomphe de la raison sur la routine. C’est aussi un grand écrivain qui a contribué à fixer la prose française. Enfin Descartes fut en même temps un grand mathématicien et un grand physicien.
LA GAULE ROMAINE, Sainte Blandine. C’est à Lyon que s’est établie la première église de Gaule, vers 160 ap. J.-C. Les premiers chrétiens furent arrêtés, torturés et mis à mort, mais ils montrèrent tant de courage dans les tourments que les Lyonnais, entraînés par l’exemple, embrassèrent en foule le christianisme. Parmi les martyrs, on admira surtout la jeune esclave Blandine, qui lassa ses bourreaux: on rapporte que dans l’amphithéâtre les lions se couchèrent à ses pieds au lieu de la dévorer, et qu’il fallut chercher pour elle un nouveau supplice.
NAPOLÉON - CAMPAGNE D’ALLEMAGNE, Moreau frappé mortellement. Moreau, le vainqueur de Hohenlinden, avait conspiré en 1804 contre Bonaparte, dont il enviait la fortune, et il avait été condamné à l’exil. Après avoir vécu quelques années en Amérique, il revint en Europe en 1813, non pour défendre sa patrie menacée, mais pour lui porter les derniers coups. Bien accueilli par les ennemis de la France, il n’eut pas honte de leur servir de guide, et il fut chargé de tracer un vaste plan d’invasion, mais à peine se trouva-t-il en face de l’armée française, sur le champ de bataille de Dresde, qu’un boulet français lui fracassa les deux jambes, au moment où il indiquait à l’empereur de Russie une manœuvre à faire (août 1813). Moreau subit avec courage l’amputation des deux jambes et mourut après six jours de souffrances, en disant: « Ce Bonaparte est toujours heureux. »
FRANÇOIS 1er - MARIGNAN, Bataille de Marignan. La bataille de Marignan dura deux jours (13 et 14 septembre 1515), et mérita d’être appelée « un combat de géants. » Le premier jour, les Suisses, formés en épais bataillons, sans cavalerie et sans artillerie, attaquèrent tête baissée les positions françaises, gravirent le plateau, et s’emparèrent de plusieurs canons, malgré les boulets qui les enlevaient par files, et malgré la chevalerie, qui les chargea plus de trente fois. La nuit suspendit la lutte, mais les deux armées étaient comme engagées l’une dans l’autre, et François 1er dormit, dit-on, sur un affût, à trente pas de l’ennemi. Un peu avant le jour, les trompettes royales sonnèrent, les trompes suisses leur répondirent, et le combat recommença avec fureur. François 1er avait habilement disposé son artillerie; les bandes suisses, trouées par les boulets, furent enfin contraintes d’abandonner le plateau, et leur retraite fut difficile sur les pentes à travers les vignes: 12 000 d’entre eux restèrent sur le champ de bataille, et François 1er fut maître du Milanais.
LES DERNIERS CAROLINGIENS, Hugues et Raoul. Hugues le Grand aurait pu se faire élire roi par les grands après la déposition de Charles le Simple; mais il préféra affermir sa puissance dans son duché, et il fit donner la couronne à son beau-frère Raoul, duc de Bourgogne. Raoul fut sacré à Saint-Médard de Soissons par l’archevêque de Sens (923). Quand au malheureux Charles le Simple il fut emprisonné à Péronne et y mourut en 929.
LOUIS XI - CHARLES LE TÉMÉRAIRE, Le duc d’Alençon dans sa cage de fer. Le duc d’Alençon avait pris part à toutes les conspirations. Louis XI lui fit grâce plusieurs fois, mais il finit par se lasser, et le duc fut enfermé dans une cage de fer, dont le roi avait donné le dessin.
CHARLES VI & SES ONCLES, Charles VI dans la forêt du Mans. Charles VI, qui avait juré de châtier Pierre de Craon, traversait la forêt du Mans par une chaleur accablante, quand tout à coup un homme vêtu de haillon, la tête et les pieds nus, s’élança d’un taillis et saisit le cheval du roi par la bride, en s’écriant: « Arrête, noble roi, tu es trahi. » L’homme se sauva, et Charles VI continua sa route sans parler, mais bientôt un des pages, s’étant endormi sur son cheval, lâcha sa lance, et le fer heurta le casque de son voisin: le roi, croyant à une trahison, tira son épée, se précipita sur son escorte, en criant: « Sus aux traîtres », frappa de tous côtés des coups furieux et tua plusieurs hommes; on ne put qu’à grand’peine s’emparer de lui: le malheureux roi était fou. (Août 1392).
LOUIS VI, La tour de Montlhéry. Louis VI entreprit d’abord de pacifier les environs de sa capitale. Le sire de Montlhéry, à quelques lieues de Paris, désolait toute la contrée par ses brigandages; Louis VI marcha contre lui, mais l’armée royale était si faible encore, et le château si bien défendu que le roi ne put forcer le brigand dans son repaire. Plusieurs tentatives échouèrent, et ce fut seulement après la mort du seigneur que la forteresse tomba aux mains du roi: il la fit démanteler, et n’en conserva que le fier donjon qu’on voit encore aujourd’hui.
FRANÇOIS II, L’amiral Coligny. Coligny avait combattu bravement dans les guerres contre Charles-Quint et Philippe II. Après la mort de Henri II, il se fit calviniste, prit part aux guerres de religion et devint le chef du parti protestant à la mort de Condé en 1569.
LOUIS XIII - ALBERT DE LUYNES, Louis XIII chassant à l’oiseau. Louis XIII ne ressemblait en rien à son père Henri IV: il était froid, morose, taciturne et dissimulé. Sa seule passion était la chasse à l’oiseau, c’est-à-dire la chasse à l’aide de faucons, autours ou hérons habilement dressés. Albert de Luynes, avant d’être son premier ministre, avait été son fauconnier.
LA RÉFORME, Luther brûlant la bulle. Quand Luther eut reçu la bulle, c’est-à-dire la lettre du pape Léon X, qui le menaçait d’excommunication s’il ne se rétractait pas dans les soixante jours, et qui condamnait ses livres à être détruits par le feu, il réunit tous les étudiants de Wittenberg, qui étaient ses partisans enthousiastes, fit allumer un grand feu, et y jeta la bulle de Léon X aux applaudissements de la foule (10 décembre 1520).
LE DIRECTOIRE - NOUVELLES GUERRES, La Conscription. La conscription fut établie sous le Directoire; une loi rendue en 1798 sur le rapport de Jourdan établit que tout Français contracte en naissant l’obligation de servir la patrie, et divisa les jeunes gens de vingt à vingt-cinq ans en cinq classes, destinées à fournir les conscrits nécessaires, en commençant par les plus jeunes.
LOUIS XIV - MAZARIN, Saint Vincent de Paul. La guerre étrangère et les lourds impôts avaient plongé le peuple dans la plus affreuse misère, mais saint Vincent de Paul parcourait la France, prêchant la charité, et quand il avait réuni des aumônes, il recueillait les enfants trouvés, les vieillards et les malades, que soignaient les « Sœurs de St-Vincent-de-Paul ».
FRANÇOIS 1er - CÉRISOLES, Montluc devant François 1er. François 1er, devenu aussi prudent qu’il avait été téméraire, ne voulait pas entendre parler de grande bataille. Le jeune comte d’Enghien, qui commandait l’armée française, et qui voyait l’ennemi dans une position désavantageuse, dépêcha au roi le brave Montluc, pour lui arracher la permission de combattre: « Nous sommes tous résolus à mourir ou à vaincre; qui voulez-vous qui tue douze mille hommes comme nous ? » Montluc paraissait tellement assuré du succès, que le roi se laissa gagner: Montluc triomphant retourna en toute hâtes auprès du comte d’Enghien; le bataille eut lieu, et ce fut la victoire de Cérisoles (avril 1544).
NAPOLÉON - WAGRAM, Prise de Vienne. Vienne, après un bombardement de quelques heures, dirigé uniquement contre les fortifications, ouvrit ses portes à Napoléon : il y avait à peine un mois que la guerre était commencée (Mai 1809).
LA RÉFORME, Henri II assistant à une exécution. Henri persécutait les réformés avec acharnement: il donnait les ordres les plus durs pour les faire arrêter, et rendait des édits pour interdire la pitié des juges. Un jour même il prit plaisir à aller voir brûler un hérétique qu’il haïssait particulièrement: accoudé à la fenêtre d’un hôtel dont il subsiste quelques débris dans le passage Charlemagne, il vit les condamnés monter sur le bûcher et se tordre dans les flammes. Ému malgré lui par le spectacle de pareilles souffrances, il jura de ne plus revoir d’exécution, mais si les bourreaux eurent un spectateur de moins, ils ne manquèrent pas de victimes.
LOUIS XIV - MAZARIN, Arrestation de Broussel. La première émeute de la Fronde fut provoquée par l’emprisonnement de Broussel, conseiller au Parlement, qui s’était fait remarquer par son opposition à Mazarin : le 26 août, pendant qu’on chantait le Te Deum à Notre-Dame, pour la victoire de Lens, Broussel fut arrêté dans sa famille par des gardes: le peuple, qui l’appelait son protecteur, se souleva aussitôt: on ne parvint pas à l’arracher aux soldats, mais Paris se hérissa de barricades, et quatre cent mille voix crièrent: « Liberté ou Broussel ».
LOUIS XIII - RICHELIEU, Le maréchal de Créquy. Maréchal de France en 1622, Créquy prit une part glorieuse à la guerre contre le duc de Savoie : ce fut lui qui conduisit l’attaque du Pas de Suse. Pendant la guerre de Trente ans il servit en Italie contre les Espagnols, et fut tué d’un coup de canon en 1658.
LOUIS VIII, Raymond VII à Notre-Dame. La soumission du comte de Toulouse Raymond VII mit fin à la guerre des Albigeois. Le 12 avril 1229, il se rendit à Notre-Dame de Paris, en chemise et nu-pieds, comme un criminel qui marche au supplice, et jura solennellement d’être à l’avenir fidèle à la Sainte Église, de punir les hérétiques, sans épargner ses parents ni ses amis, de céder au roi une partie de ses domaines, et de raser les murs de Toulouse: « C’était pitié, dit un chroniqueur, de voir un tel homme subir une humiliation aussi profonde. »
LOUIS XIV - LIGUE D’AUGSBOURG, Bataille de la Hougue. Tourville, qui n’avait que quarante-sept vaisseaux contre quatre-vingt-dix-neuf, voulait éviter la bataille et attendre des renforts; mais l’impatient Louis XIV lui ordonna de combattre. Les 20 000 marins français luttèrent héroïquement contre les 42 000 anglais et hollandais; la première journée resta indécise (29 mai 1692), mais le lendemain la flotte française fut dispersée: trois vaisseaux, échoués à Cherbourg, furent brûlés par les Anglais; douze autres, cernés à la Hougue par les flottes ennemies, durent être abandonnés par leur équipage, et devinrent aussi la proie des flammes. Les autres vaisseaux, au nombre de vingt-neuf, réussirent à gagner Brest ou Saint-Malo. Le désastre de la Hougue a été souvent exagéré; les ennemis perdirent plus d’hommes que nous, nos vaisseaux détruits furent rapidement remplacés, et Tourville prit bientôt sa revanche.
LE DIRECTOIRE - TRAITÉ DE CAMPO-FORMIO, Marceau Né à Chartres en 1769, sergent en 1789, général de division en 1793; un des vainqueurs de Fleurus; tué à Altenkirchen (Allemagne), à l’âge de vingt-sept ans (1796).
HENRI IV - SULLY, Supplice de Ravaillac. Ravaillac fut condamné à un supplice effroyable: après avoir subi la torture à la Conciergerie, il fut conduit à la place de Grève et soumis pendant deux grandes heures à de nouveaux tourments: on lui fit avec des tenailles de grandes plaies où l’on versa du plomb fondu et de l’huile bouillante, puis on lui brûla le poing au feu de souffre, enfin on le tirailla à quatre chevaux. Une foule immense le chargeait d’imprécations, et dès qu’il fut mort, le peuple se rua sur son corps et le déchira en mille pièces (27 mai 1610).
FRANÇOIS 1er - CHARLES-QUINT, Charles-Quint. Charles-Quint, né à Gand en 1500, était fils de Philippe le Beau, archiduc d’Autriche, et de Jeanne la Folle, fille de Ferdinand le Catholique et d’Isabelle de Castille. Il fut roi d’Espagne à la mort de son grand-père maternel (1516), et empereur d’Allemagne à la mort de son grand-père paternel Maximilien (1519). Il abdiqua en 1556, se retira au couvent de Saint-Just, en Espagne, et y mourut en 1558.
LA FÉODALITE, Mâchicoulis. Les mâchicoulis étaient des parapets saillants et percés de trous par lesquels on pouvait cribler de pierres ou inonder d’eau bouillante le pied de la muraille. Un château bien fortifié pouvait se défendre contre toute une armée.
JEAN - DU GUESCLIN, Du Guesclin vainqueur des joutes. Bertrand Du Guesclin était né vers 1320 dans un rustique manoir de Bretagne, aux environs de Dinan. Pendant son enfance il fit le désespoir de ses parents: il frappait ses frères et sœurs, refusait d’apprendre à lire, et se sauvait de la maison paternelle pour aller se battre avec les petits paysans. Un jour son père l’enferma dans sa chambre, mais Bertrand réussit à s’enfuit, sauta sur un cheval qu’il rencontra et courut jusqu’à Rennes; quelques jours après, il prenait part à un combat d’athlètes et terrassait tous ses adversaires, bien qu’il n’eût encore que seize ans. Avide de se mesurer avec de plus nobles adversaires, il se fit prêter un cheval et une armure, se rendit à un grand tournoi où s’était réunie toute la noblesse de Bretagne, et y remporta victoire sur victoire; il ne se fit connaître qu’à la fin des joutes, et son père, transporté d’admiration, lui donna les moyens de tenir son rang de chevalier et de combattre les Anglais.
QUATRIÈME CROISADE, Prise de Constantinople par les Croisés. Les Bysantins, malgré leur nombre et malgré leurs murailles, n’opposèrent à la petite armée des Croisés qu’une faible résistance. Après deux jours de combats, les Croisés se rendirent maîtres de trois portes et pénétrèrent dans la ville à la suite des fuyards: ils s’attendaient à une lutte terrible dans les rues et dans les maisons, mais les habitants n’essayèrent pas de se défendre, et les vainqueurs, pleins de mépris pour un peuple aussi lâche, se livrèrent à un pillage effréné; une partie de la ville fut incendiée.
CHARLES VII - FIN DU MOYEN AGE, Prise de Constantinople. Mohamet II, à qui il ne manquait plus que la ville de Constantinople, jura de s’en emparer et vint l’envelopper avec 260 000 hommes; ils n’avait négligé aucun engin de destruction: ses énormes canons faisaient peu de ravages, mais jetaient l’effroi parmi les assiégés, et ses machines de guerre, béliers, balistes et tous roulantes, renversaient les murailles et défonçaient les portes. Les défenseurs de la ville, Grecs et Génois, se défendirent avec courage, réparèrent plusieurs fois les brèches et tentèrent de furieuses sorties: au bout de cinquante jours de siège, leurs forces étaient épuisées; les Turcs, exaltés par leurs derviches et déduits par la promesse du pillage, s’élancèrent en masse à l’assaut et parvinrent à s’emparer d’une porte. Constantin fit des efforts surhumains pour la reprendre; mais il tomba percé de coups sur un monceau de cadavres. Constantinople était au pouvoir des Musulmans; la population fut massacrée ou réduite en esclavage (mai 1453).
QUATRIÈME CROISADE, Villehardouin aux pieds du doge de Venise. Les Croisés, qui manquaient de vaisseaux pour traverser la Méditerranée, s’adressèrent aux Vénitiens, qui avaient une grande puissance maritime. Des députés, parmi lesquels était Villehardouin, se rendirent à Venise: « Au nom de Dieu, dit Villehardouin en se jetant aux pieds du vieux Doge Dandolo, écoutez nos supplications: aidez les barons de France à délivrer Jérusalem, esclave des mécréants, et à venger la honte de Jésus-Christ; fournissez-nous une flotte, vous qui possédez l’empire de la mer. » Les Vénitiens, à la fois émus et flattés, s’écrièrent avec enthousiasme: « Nous l’accordons, nous l’accordons, » et le lendemain un traité solennel fut signé sur les Évangiles entre les Croisés et la République de Venise.
LOUIS XIV - STRASBOURG, Suites de la révocation de l’Édit de Nantes (5) Plusieurs ministres subirent le dernier supplice, et pour que les assistants ne pussent entendre leurs exhortations, des tambours battaient au pied de l’échafaud.
JEAN - ÉTIENNE MARCEL, Le Dauphin affame Paris. Quand le Dauphin fut sorti de Paris, les nobles accoururent de toutes parts à son appel, et il se trouva bientôt à la tête de 7000 cavaliers armés de toutes pièces. C’était trop peu pour prendre les murs d’assaut, mais ce fut assez pour affamer la ville: tous les arrivages de la haute Seine et de la Marne furent arrêtés au pont de Charenton par les troupes royales, et Paris ne tarda pas à souffrir de la famine.
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