LES ORIGINES (de 58 av. J.-C. à 887)
Période romaine
Mérovingiens
Carolingiens
LA FÉODALITÉ (de 887 à 1483)
Toute puissance de la Féodalité
La royauté féodale
Déclin de la Féodalité
Guerre de Cent ans
Ruine de la Féodalité
LA MONARCHIE (de 1483 à 1789)
Guerres d'Italie
Guerres contre la maison d'Autriche
Guerres de religion
Apogée de la France monarchique
Déclin de la monarchie
LA REVOLUTION
Ruine de l'Ancien régime
La République
L'Empire
Louis XV. Louis XIV avait vu mourir avant lui son fils et l’aîné de ses petits-fils : ce fut son arrière-petit-fils, âgé de cinq ans, qui lui succéda sous le nom de Louis XV. Louis XV au Palais-Royal. Quelques jours après les obsèques de Louis XIV, le 12 septembre 1715, le jeune Louis XV fut amené de Vincennes à Paris par son précepteur Villeroi, et tint au Palais-Royal un lit de justice, c’est-à-dire une assemblée solennelle, où le duc d’Orléans fut proclamé régent, contrairement aux volontés de Louis XIV. Marie Leczinska. Marie Leczinska était fille de Stanislas Leczinski, ancien roi de Pologne, qui vivait obscurément en Alsace. Mariée à Louis en 1725, elle fut très malheureuse. La rue Quincampoix, siège de la banque de Law. La banque de Law, combinée avec la Compagnie des Indes occidentales, qui était une vaste entreprise commerciale, eut d’abord un succès énorme (1719). Law était adoré comme un Dieu par ceux que son système avait enrichis : tout le monde se disputait le papier de sa banque et les actions de sa compagnie de commerce; les actions étaient tellement recherchées qu’on les paya jusqu’à quarante fois leur valeur, 20 000 livres au lieu de 500. Le siège de la banque se trouvait rue Quincampoix; la foule des agioteurs s’y étouffait, et un petit bossu gagna, dit-on, 150 000 livres à prêter son dos en guise de pupitre. Le chevalier Roze à Marseille. La peste, apportée de Syrie par un navire, éclata à Marseille avec une violence inouïe. Il y eut tant de morts à la fois que les maisons et les rues même furent bientôt encombrées de cadavres : plus de deux mille corps, abandonnés sans sépulture depuis trois semaines sur l’esplanade de la Tourette, formaient un effroyable foyer d’infection, et les habitants se préparaient à s’enfuir, quand le chevalier Roze, entraînant de force cent galériens, fit déblayer la place avec des crocs et pousser les débris dans les caves des anciens remparts. L’évêque Belsunce montra aussi un admirable dévouement en soignant les malades (1720-1721). LES BOURBONS D’ORLEANS ET D’ESPAGNE La famille d’Orléans, qui a fourni à la France le roi Louis-Philippe en 1830, et qui compte aujourd’hui de nombreux représentants, est une des branches de la maison de Bourbon. Elle descend de Louis XIII: le père de Louis-Philippe, Philippe-Égalité, qui, membre de la Convention, vota la mort de Louis XVI et périt à son tour sur l’échafaud pendant la Terreur en 1793, était l’arrière-petit-fils du régent Philippe II d’Orléans; Philippe 1er, père du régent, était le frère cadet de Louis XIV. Les Bourbons d’Espagne, qui sont encore sur le trône à Madrid dans la personne d’Alphonse XII, descendent du petit-fils de Louis XIV Philippe V, et les Bourbons des Deux-Siciles, qui régnaient à Naples avant 1860, descendent du troisième fils de Philippe V. Il reste enfin un autre descendant de Louis XIV: c’est le comte de Chambord, dont le trisaïeul est Louis XV. |
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Philippe d’Orléans, neveu de Louis XIV, se saisit de la régence à la faveur de la réaction générale; il donne d’abord quelque satisfaction au Parlement, à la noblesse, à l’opinion, mais les mœurs se relâchent comme le gouvernement, et le ministre Dubois est l’objet d’une fortune scandaleuse. Le régent est impuissant à relever les finances; à bout de ressources, il a recours aux expédients, et le système de l’écossais Law (prononces lâsse) aboutit à une banqueroute désastreuse. A l’extérieur le régent, abandonnât tout à coup la politique de Louis XIV, s’allie à l’Angleterre et à l’Autriche contre l’Espagne; une armée française franchit les Pyrénées (1719); hors d’état de résister à une coalition, l’Espagne s’humilie, mais son abaissement ne profite qu’à l’Autriche et à l’Angleterre. Après la mort du régent, le duc de Bourbon continue à servir les intérêts de l’Angleterre (1723-1726). |
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