La France est sauvée par deux grandes victoires: la victoire de Zürich, où Masséna bat Souvarow et le force à la retraite (septembre 1799); la victoire de Bergen, où Brune bat les Anglais et les force à se rembarquer (octobre 1799).
En même temps arrive la nouvelle de la victoire d’Aboukir, où Bonaparte a rejeté les Turcs à la mer.
La Russie se retire de la lutte.
A l’intérieur le Directoire est toujours sans force et sans prestige; deux nouveaux coups d’État ont eu lieu depuis le 18 fructidor, l’un le 22 floréal (mai 1798), l’autre le 30 prairial (juin 1799): la France est lasse de désordre.
LE CONSULAT
Bonaparte, revenu d’Egypte, profite de la situation pour faire à son tour le coup d’État du 18 brumaire (9 novembre 1799): le Directoire fait place au Consulat, qui n’a de République que le nom.
Il n’y a plus de représentation nationale, et toute l’autorité est concentrée aux mains du premier consul.