LES ORIGINES (de 58 av. J.-C. à 887)
Période romaine
LA FÉODALITÉ (de 887 à 1483)
LA MONARCHIE (de 1483 à 1789)
LA REVOLUTION
En 1810, l’Empire français est arrivé au comble de sa grandeur.
A ses conquêtes de la Révolution et de la première partie de l’Empire (c’est à dire à la Savoie, au comté de Nice, au Comtat-Venaissin, à la Belgique et à la rive gauche du Rhin, au Piémont et à Gênes), la France a ajouté la Toscane, Parme et Plaisance, les États du Pape, les provinces Illyriennes (1809), la Hollande, après l’abdication du roi Louis Bonaparte, et plusieurs États allemands, Oldenbourg, Hambourg, Lübeck (1810).
Ainsi la France, sortant de ses limites, comprend les États actuels de Belgique et de Hollande, une partie de l’Italie, de la Suisse et de l’Allemagne; elle compte 130 départements et 7 provinces.
De la France dépendent: le royaume d’Italie dont le vice-roi est le prince Eugène de Beauharnais, et le roi Napoléon lui-même; - le royaume de Naples, donné au maréchal Murat, - la confédération du Rhin, dont fait partie le roi de Westphalie, Jérôme Bonaparte, - la Suisse, - enfin l’Espagne, à qui Napoléon impose pour roi son frère Joseph.
L’Autriche et la Prusse vaincues subissent l’alliance française.
La Russie, à qui Napoléon permet de dépouiller la Turquie et la Suède, semble une alliée sincère; le Danemark est dévoué à la France.
Seule l’Angleterre brave encore la puissance de la France; elle a perdu le Hanovre, et son commerce est profondément atteint par le blocus continental, mais elle est maîtresse de la mer, et elle tient en échec les lieutenants de Napoléon en Espagne et au Portugal.
A l’intérieur les grandes institutions de l’Empire sont relatives à l’armée, à l’instruction publique, aux travaux publics et à l’industrie.
www.frenchhistory.net - édition internet de « L’HISTOIRE DE FRANCE EN 100 TABLEAUX » par Paul Lehugeur - 
-