LES ORIGINES (de 58 av. J.-C. à 887)
Période romaine
Mérovingiens
Carolingiens
LA FÉODALITÉ (de 887 à 1483)
Toute puissance de la Féodalité
La royauté féodale
Déclin de la Féodalité
Guerre de Cent ans
Ruine de la Féodalité
LA MONARCHIE (de 1483 à 1789)
Guerres d'Italie
Guerres contre la maison d'Autriche
Guerres de religion
Apogée de la France monarchique
Déclin de la monarchie
LA REVOLUTION
Ruine de l'Ancien régime
La République
L'Empire
LOUIS XII - BAYARD, Bayard à Brescia. Bayard était aussi bon que brave. Après la prise de Brescia par les Français (1512), une seule maison échappa au pillage : ce fut celle où était logé Bayard blessé; tandis que les autres habitants, hommes et femmes, subissaient tous les outrages, les protégés de Bayard furent respectés, et n’eurent à payer aucune rançon.
LOUIS XIII - RICHELIEU, Prise de Pignerol. En 1630, le duc de Savoie rompit le traité et appela les Espagnols, mais aussitôt Richelieu rassembla une armée, se fit général, attaqua vigoureusement la ville de Pignerol, et au bout de huit jours il s’en rendit maître (mars 1630). Il fit ensuite envahir la Savoie; Louis XIII entra dans Chambéry; le duc de Savoie, Charles-Emmanuel, subit échec sur échec et mourut; son successeur fit bientôt la paix (1631).
PHILIPPE AUGUSTE - RICHARD, Richard Cœur de Lion Richard Cœur de Lion était presque en tout l’opposé de Philippe Auguste: il était aussi fougueux et emporté que Philippe était froid et circonspect; tous deux étaient d’une grande bravoure, mais l’un faisait la guerre par passion, pour abattre des ennemis, l’autre par calcul, pour agrandir le domaine royal; tous deux recherchaient l’argent avec avidité, mais Philippe l’économisait pour augmenter son trésor, Richard le prodiguait pour entretenir son luxe. En un mot, le roi de France était un habile politique, et le roi d’Angleterre un bouillant chevalier. Richard Cœur de Lion est devenu avec le temps un héros légendaire, favori des poètes et des artistes; Philippe Auguste fut moins brillant, mais il fit plus de bien à son pays.
LES DERNIERS CAROLINGIENS, Louis IV au concile d’Ingelheim. Louis IV d’Outremer fit de grands efforts pour relever son autorité, mais le duc de France avait pour lui les grands et le peuple; une partie du clergé seulement restait attachée aux Carolingiens. Le concile général de Germanie s’étant réuni à Ingelheim près de Mayence, pour examiner la querelle du roi Louis et du prince Hugues, Louis IV vint lui-même raconter ses malheurs et plaider sa cause. Le concile menaça solennellement le duc de France de l’excommunion, s’il ne faisait satisfaction à son roi, mais Hugues le Grand était trop puissant pour s’émouvoir des paroles prononcées à Ingelheim, et Louis IV, qui semblait exciter l’Allemagne contre la France, fut plus impopulaire que jamais.
LOUIS XIV - PREMIÈRES GUERRES, Mort du duc de Beaufort. Louis XIV s’était fait le chef armé du catholicisme : ses flottes tirèrent vengeance des pirates de Tunis et d’Alger, mais l’expédition de Candie fut malheureuse. Les 6000 hommes qui y furent envoyés pour secourir les Vénitiens contre les Turcs furent écrasés sous le nombre dans une furieuse sortie, et le duc de Beaufort, descendu bravement de son vaisseau pour prendre sa part du combat, fut tué dans la mêlée (juin 1669). Les débris des troupes françaises se rembarquèrent, et l’île de Candie tomba au pouvoir des Turcs.
CHARLES IX - CATHERINE DE MÉDICIS, Colloque de Poissy. Catherine de Médicis, qui devait conseiller la Saint-Barthélemy, était à peu près indifférente en matière religieuse, et elle fit d’abord de grands efforts pour empêcher la guerre civile, malgré l’indignation des Guises, qui voulaient extirper l’hérésie par la force. D’accord avec Michel de l’Hôpital, elle convoqua à Poissy un colloque (c’est-à-dire une sorte de concile) de théologiens des deux partis, dans l’espoir qu’ils parviendraient à une entente par des concessions réciproques. L’assemblée se réunit à Poissy le 9 septembre 1561 en présence du roi, de son frère Henri, du chancelier et d’une foule de grands personnages; six cardinaux, trente-six archevêques ou évêques, le général des Jésuites et un grand nombre de docteurs en théologie représentaient l’église catholique; les protestants, de leur côté, avaient envoyé vingt-deux députés, onze ministres et le célèbre Théodore de Bèze, leur principal chef après Calvin. Dès le premier jour, la discussion fut impossible, et après quelques séances où les haines ne firent que s’envenimer, le colloque se sépara à la fin d’octobre, à la grande tristesse des hommes modérés, qui voyaient la France divisée en deux partis irréconciliables.
LOUIS XIII - RICHELIEU, Les habitants de Saint-Jean-de-Losne jurent de se défendre jusqu’à la mort. La Bourgogne, envahie par les armées impériales, semblait hors d’état de leur résister, mais une petite ville, Saint-Jean-de-Losne, refusa fièrement de capituler : 150 hommes de garnison et 400 bourgeois jurèrent de mourir l’épée à la main plutôt que de rendre la ville, et ils se défendirent si bien, malgré la faiblesse de leurs murailles, qu’il tinrent en échec 30 000 hommes, repoussèrent tous les assauts, et donnèrent à l’armée française le temps de venir les délivrer (novembre 1636). La ville reçut le surnom de « Belle Défense ».
LES DERNIERS CAROLINGIENS, Mort de Louis IV. Louis IV se rendait de Laon à Reims, quand il aperçut un loup: il s’élança aussitôt à sa poursuite, au grand galop, et déjà il se penchait sur sa selle pour le frapper, quand le cheval effrayé fit un écart et désarçonna son cavalier. Louis IV se fit en tombant de graves blessures, et mourut quelques jours après. Il n’était âgé que de trente-quatre ans et ne laissait que deux jeune fils (954).
FRANÇOIS 1er - CÉRISOLES, Montluc devant François 1er. François 1er, devenu aussi prudent qu’il avait été téméraire, ne voulait pas entendre parler de grande bataille. Le jeune comte d’Enghien, qui commandait l’armée française, et qui voyait l’ennemi dans une position désavantageuse, dépêcha au roi le brave Montluc, pour lui arracher la permission de combattre: « Nous sommes tous résolus à mourir ou à vaincre; qui voulez-vous qui tue douze mille hommes comme nous ? » Montluc paraissait tellement assuré du succès, que le roi se laissa gagner: Montluc triomphant retourna en toute hâtes auprès du comte d’Enghien; le bataille eut lieu, et ce fut la victoire de Cérisoles (avril 1544).
LOUIS XII - BAYARD, Maximilien. Maximilien, empereur d’Allemagne, avait épousé la fille de Charles le Téméraire, Marie de Bourgogne, qui lui avait apporté en dot de nombreuses provinces. Devenu veuf, il disputa à Charles VIII la main d’Anne de Bretagne, échoua dans son entreprise, et épousa la fille du duc de Milan. Il fut l’ennemi de la France.
PETITS-FILS DE CLOVIS, Meurtre de Galswinthe. Le mariage de Galswinthe fut célébré à Rouen avec une rare magnificence, et Chilpéric parut d’abord témoigner à sa femme un grand amour, mais bientôt, quand il eut reçu tous les trésors qu’elle apportait en dot, il la traita outrageusement, et comme elle parlait de retourner en Espagne auprès de sa mère, il la fit étrangler pendant qu’elle dormait (568). Peu de temps après il épousait Frédégonde, femme de basse condition, à laquelle il avait obéi en tuant Galswinthe, et qui devait un jour le faire assassiner lui-même.
CHARLES LE CHAUVE, Massacre des moines par les Normands. Les Normands débarquaient à l’improviste, fondaient sur un village ou sur un monastère, escaladaient les murs, pillaient les maisons, massacraient ceux qui leur tenaient tête, et s’enfuyaient avec leur butin sur leurs barques rapides. Païens fanatiques, ils aimaient surtout à violer les églises, à brûler les livres saints, et à disperser les reliques; ils torturaient les moines pour leur faire dire où était caché l’argent, puis il prenaient plaisir à les massacrer en masse: « Nous leur avons chanté la messe des lances », disaient-ils.
HENRI II - METZ, Les patenôtres de M. le Connétable. Les paysans de l’Angoumois, de la Saintonge et du Bordelais, tyrannisés par les agents de la gabelle, s’étaient soulevés au cri de « Mort aux gabeleurs », avaient pillé Saintes, Cognac et Ruffec, et torturé affreusement les receveurs de la gabelle. Le connétable de Montmorency, chargé de rétablir l’ordre en Guyenne, se signala par ses cruautés: à Bordeaux, plus de cent quarante personnes furent décapitées, pendues, brûlées, démembrées, empalées (1548). Le Connétable excitait lui-même ses soldats: « Pendez-moi celui-ci; branchez-moi celui-là », disait-il en récitant son chapelet. Le peuple le haït comme il haïssait les bourreaux, et l’on répéta longtemps en proverbe: « Dieu nous garde des patenôtres de M. LOUIS XIII - RICHELIEU, Mazarin à Casal. Le nouveau duc de Savoie et les Espagnols, ses alliés, signèrent une trêve avec la France (sept. 1630), mais il l’observèrent mal: les négociations semblaient rompues; déjà l’armée française et l’armée espagnole étaient en présence sous les murs de Casal (oct. 1630), et la mousquetade s’engageait, quand un cavalier accourut au galop sur le champ de bataille entre deux lignes de feu, en criant: « la paix, la paix ». Il apportait de la part du Pape un traité acceptable pour les deux partis; le combat cessa et la paix se fit: une grande bataille avait été évitée. Ce hardi cavalier n’était autre que Mazarin, inconnu la veille encore: tous les yeux se fixèrent sur lui, et sa fortune commença.
ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE, Danton. Danton prit part aux journées du 20 juin et du 10 août, fut complice des massacres de septembre, et contribua de toutes ses forces à la condamnation de Louis XVI et des Girondins, ce qui ne l’empêcha pas d’être exécuté à son tour pendant la Terreur comme coupable de modération.
LES QUATRE PREMIERS CAPÉTIENS, Robert et Constance. Robert ressemblait plutôt à un moine qu’à un roi: il chantait au lutrin, composaient des hymnes, passait de longues heures à lire et à prier. La reine Constance, qui aimait le luxe, lui reprochait avec dureté de ne pas vivre royalement, et Robert, aussi faible que bon, se trouvait sans cesse partagé entre sa piété et sa tendresse pour sa femme; il se cachait, dit-on, pour faire l’aumône.
NAPOLÉON - WAGRAM, Mort de Lannes. Lannes, duc de Montebello, un des meilleurs lieutenants de Napoléon, fut au nombre des braves qui tombèrent à Essling; les deux jambes broyées par un boulet : « Je voudrais vivre, dit-il à l’Empereur, pour vous servir encore, ainsi que notre France, mais je crois qu’avant une heure vous aurez perdu votre meilleur ami. » La mort de Lannes arracha de longs sanglots à Napoléon et fut un deuil pour toute l’armée.
FILS DE CLOVIS, Clotaire 1er Clotaire 1er, le plus jeune des fils de Clovis, avait une quinzaine d’années à la mort de son père. Il participa aux guerres contre les Thuringiens, contre les Burgondes et contre les Wisigoths, mais c’était un barbare méchant et brutal qui se signala surtout par ses crimes. L’invasion avait bouleversé la société; les mœurs redevenaient sauvages, et l’Église seule empêchait la civilisation de périr.
MÉROVINGIENS - CLOVIS, Le Vase de Soissons L’histoire du vase de Soissons nous montre que les rois francs étaient tout-puissants comme chefs militaires, mais qu’en paix leur pouvoir de roi était presque nul. Des soldats avaient dérobé à une église un vase des plus précieux; Clovis ne peut le leur arracher de force; il se borne à les prier de le lui donner, et un Franc grossier lui répond en brisant le vase: « Tu n’auras de tout ceci que ce que le sort te donnera. » Clovis garde le silence; mais, le printemps venu, il réunit les Francs sur le Champ de Mars, et avise le soldat qui l’avait insulté: « Personne ici n’a des armes aussi mal tenues que toi », dit-il, et il lui brise le crâne d’un coup de hache, en ajoutant: « Ainsi as-tu fait au vase de Soissons. »
ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE, Dumouriez. Dumouriez, général de l’armée du centre, remporta les deux victoires de Valmy et de Jemmapes, et conquit la Belgique. En 93 il tenta de marcher contre la Convention, mais il ne fut pas suivi de ses soldats et passa à l’étranger.
HENRI IV - SIÈGE DE PARIS, Procession de la Ligue. Les moines de Paris, capucins, carmes, feuillants, cordeliers, jacobins, minimes, animés d’une haine farouche contre Henri IV, avaient pris les armes pour le combattre; le 14 mai 1590, avant de se rendre aux remparts, ils parcoururent la ville en chantant des hymnes, qu’entrecoupaient des salves de mousqueterie. Beaucoup d’écoliers les accompagnaient. Un fameux pamphlet du temps, la satire Ménippée, qui tourne la Ligue en ridicule, raconte en termes plaisants cette étrange procession (1590).
NAPOLÉON - CAMPAGNE DE RUSSIE, Prise d’une redoute à la bataille de la Moskova. La bataille de la Moskova est la plus meurtrière des batailles de l’Empire, après celle de Leipsick; les deux armées étaient à peu près égales en force, et la victoire fut longtemps disputée : certaines positions furent perdues et reprises deux fois. Ce fut une grande charge de cavalerie qui décida de la journée; les cuirassiers de Montbrun et de Caulaincourt, après avoir culbuté la cavalerie russe, pénétrèrent à sa suite au milieu des positions ennemies, et frayèrent le chemin à l’infanterie française. Mais Caulaincourt et Montbrun restaient sur le champ de bataille; 45 autres généraux et 30 000 hommes avaient été frappés, dont plus de 12 000 à mort; Ney et Murat, restés tout le jour au milieu d’un feu épouvantable, n’avaient pas été touchés; les Russes avaient 60 000 hommes hors de combat et leur général, Bagration, était parmi les morts (7 septembre 1812).
FILS DE CLOVIS, Sainte Radegonde La femme de Clotaire, Radegonde, jeune captive qu’il avait épousée de force, était un âme ure et délicate. Révoltée des crimes du roi, elle s’enfuit du palais, courut à Noyon, et s’adressant à l’évêque saint Médard, le supplia de la consacrer au Seigneur; les guerriers francs étaient entrés dans l’église pour la chercher, mais saint Médard dédaigna leurs menaces, et Radegonde trouva dans le cloître un refuge.
CHARLES V, Siège de Saint-Malo. Les Anglais n’étaient pas plus heureux sur mer que sur terre. Une flotte nombreuse, portant 10 000 soldats et une formidable artillerie, vint mettre le siège devant Saint-Malo, mais les Bretons, fermement résolus à ne pas devenir Anglais, résistèrent à tous les assauts, et le duc de Lancastre, après avoir fait rage de tous ses canons contre la ville, fut réduit à se retirer (1378). Pendant ce temps la flotte française et la flotte castillane ravageaient les côtes de l’Angleterre, et y brûlaient plusieurs villes.
LOUIS XIII - CONCINI, Concini, maréchal d’Ancre. Concini était un aventurier italien, fils d’un notaire de Florence. Venu à Paris avec Marie de Médicis, en 1600, il épousa Léonora Galigaï, femme de chambre et favorite de la reine, s’insinua dans les bonnes grâces de Marie, et par une fortune scandaleuse devint marquis d’Ancre, maréchal de France, enfin aussi puissant que s’il eût le titre de premier ministre.
SAINT LOUIS - DERNIÈRE CROISADE, Le château d’Angers. Le château d’Angers, élevé sous saint Louis (1228-1238), formait une formidable place de guerre; ses épaisses murailles, fortement assises sur le roc et baignées d’un côté par la Maine, étaient flanquées de dix-sept tours hautes de quarante mètres; construit en ardoises avec des cordons de pierre, le château d’Angers est encore à peu près tel qu’au treizième siècle; les hommes on seulement démoli le sommet des tours.
LA FÉODALITE, Le gibet et le pilori. Tout seigneur haut justicier avait dans le voisinage de son château une potence et un pilori. Le pilori était une sorte de piédestal, où l’on exposait les condamnés en public: ils y étaient attachés debout, le carcan au cou, les bras en croix ou derrière le dos. L’exposition durait quelquefois la journée entière.
LOUIS XIV - STRASBOURG, Suites de la révocation de l’Édit de Nantes (4) Les protestants de l’Aunis, de la Saintonge et de la Normandie essayaient de s’enfuir par mer; un assez grand nombre réussirent à gagner l’Angleterre à travers mille dangers, mais des soldats surveillaient les côtes, des navires croisaient au large, et beaucoup de malheureux furent ramenés les fers aux mains et condamnés.
SAINT LOUIS - BLANCHE DE CASTILLE, Saint Louis refuse d’échapper seul au naufrage. L’historien Joinville rapporte de saint Louis de bien belles actions. Un jour sa galère touche contre un banc de sable sur la côte de l’île de Chypre, et elle fut tellement ébranlée par le choc qu’elle paraissait incapable de tenir longtemps la mer. On conseillait à saint Louis de passer sur une petite galère qui suivait la grande: « Non, répondit-il, puisque ce bateau ne peut nous recevoir tous, je ne veux pas me sauver seul: beaucoup de ceux que j’aurais abandonnés n’oseraient continuer leur voyage sans moi, et risqueraient de rester à Chypre toute leur vie. J’aime mieux mettre ma confiance en Dieu. » Le vaisseau résista par miracle, et tous les compagnons de saint Louis revirent la France (1254).
NAPOLÉON - WATERLOO, Retour de l’île d’Elbe. Quand Louis XVIII apprit que Napoléon osait remettre le pied sur le sol français, il envoya contre lui une armée pour l’arrêter; mais les soldats n’eurent pas plus tôt revu leur ancien chef, qu’ils furent saisis d’un immense enthousiasme : le même cri sortit de toutes les poitrines « Vive l’Empereur », la cocarde blanche fit place à la cocarde tricolore, et Napoléon redevint en quelques jours le maître de la France.
LOUIS XI - PÉRONNE, Fondation de l’ordre de Saint-Michel. L’ordre de l’Étoile, institué par Jean le Bon, était tombé peu à peu en désuétude. Louis XI n’était pas un roi chevaleresque, mais il comprit qu’un ordre de chevalerie dont il serait le chef serait pour lui une grande force, et il fonda l’ordre de Saint-Michel qui devait avoir trente-six chevaliers seulement, dont douze nommés par le roi, et les autres élus par les douze premiers; le signe distinctif de l’ordre était un collier d’or, garni de coquilles d’argent et d’une médaille qui représentait l’archange terrassant le dragon; les chevaliers juraient de défendre le roi jusqu’à la mort. L’ordre fut fondé en 1469, au Mont-Saint-Michel.
LOUIS VII, Saint Bernard prêche la croisade à Vézelay. Après le départ des premiers Croisés, la Terre Sainte se trouva réduite à un petit nombre de défenseurs, et en 1144 la ville d’Edesse retomba au pouvoir des Musulmans qui y massacrèrent tous les chrétiens. Saint Bernard prêcha une seconde croisade. A Vézelay où le roi et les plus grands seigneurs s’étaient réunis pour l’entendre, des milliers de chrétiens demandèrent à partir avec le roi: comme les croix manquaient, saint Bernard tailla son manteau en lanières, et bientôt toutes les poitrines furent ornées du même symbole, de même que tous les cœurs battaient du même enthousiasme (1146).
LOUIS XV - GUERRE DE SEPT ANS, Prise de Port-Mahon. La guerre de sept ans commença par un brillant fait d’armes : la forteresse de Port-Mahon, dans l’île de Minorque, était regardée comme imprenable : elle avait de hauts remparts taillés dans le roc, des fossés profonds et ses abords étaient minés; mais rien ne put arrêter l’élan des Français : ils montèrent à l’assaut sous une pluie de boulets et de balles, et comme leurs échelles étaient trop courtes, ils enfoncèrent leurs baïonnettes entre les pierres, et grimpèrent sur les épaules les uns des autres; beaucoup tombèrent, mais les autres arrivèrent sur le rempart et culbutèrent les Anglais; la ville capitula le lendemain.
CHARLES VI - AZINCOURT, Entrée des Bourguignons à Paris. Les Armagnacs, rentrés à Paris en 1413, avaient châtié durement la ville rebelle, et ne contenaient le peuple que par la terreur; le fils d’un marchand de fer du Petit-Pont, appelé Perrinet le Clerc, ayant été battu par eux, résolut de se venger: il se lia avec un agent secret des Bourguignons, entraîna quelques amis, et pendant la nuit, à une heure convenue, il alla furtivement ouvrir la prote Saint-Germain: le sire de l’Isle Adam, qui se tenait prêt avec 800 Bourguignons, entra aussitôt et occupa les principaux points de Paris: le peuple transporté de joie se souleva au cri de « Vive Bourgogne! », et les Armagnacs n’eurent même pas le temps de s’assembler pour se défendre: les plus heureux s’enfuirent à la Bastille, d’autres se cachèrent; tous ceux qui furent pris furent massacrés (Mail 1418).
LOUIS XIV - PREMIÈRES GUERRES, Rixe entre l’ambassadeur de France et celui d’Espagne, à Londres. A Londres, le baron de Vatteville, ambassadeur d’Espagne, ayant disputé la préséance au comte d’Estrades, ambassadeur de France, les deux escortes en vinrent aux mains; les ouvriers de Londres prirent parti pour l’Espagne; d’Estrades eut plusieurs de ses gens tués ou blessés, son carrosse fut mis en pièces et Vatteville passa le premier; mais Louis XIV irrité menaça l’Espagne d’une guerre, et obtint d’elle une réparation éclatante (1662).
LOUIS XIV - COLBERT ET LOUVOIS, Porte de Cette. Cette est la porte maritime du canal du Midi, qui relie le Rhône à la Garonne, la Méditerranée à l’Atlantique. Cette est, comme le canal, l’œuvre de Colbert et de Riquet.
LOUIS VIII, Raymond VII à Notre-Dame. La soumission du comte de Toulouse Raymond VII mit fin à la guerre des Albigeois. Le 12 avril 1229, il se rendit à Notre-Dame de Paris, en chemise et nu-pieds, comme un criminel qui marche au supplice, et jura solennellement d’être à l’avenir fidèle à la Sainte Église, de punir les hérétiques, sans épargner ses parents ni ses amis, de céder au roi une partie de ses domaines, et de raser les murs de Toulouse: « C’était pitié, dit un chroniqueur, de voir un tel homme subir une humiliation aussi profonde. »
LOUIS XI - CHARLES LE TÉMÉRAIRE, Louis XI au siège du Quesnoy. Louis XI n’était pas chevaleresque, mais il aimait à récompenser l’héroïsme. Après le siège du Quesnoy, il fit venir un jeune chevalier dont il avait remarqué la bravoure, et lui passa au cou une chaîne d’or.
LES DERNIERS CAROLINGIENS, Hugues et Raoul. Hugues le Grand aurait pu se faire élire roi par les grands après la déposition de Charles le Simple; mais il préféra affermir sa puissance dans son duché, et il fit donner la couronne à son beau-frère Raoul, duc de Bourgogne. Raoul fut sacré à Saint-Médard de Soissons par l’archevêque de Sens (923). Quand au malheureux Charles le Simple il fut emprisonné à Péronne et y mourut en 929.
FRANÇOIS 1er - MARIGNAN, François 1er. Le frère cadet de Charles VI, Louis d’Orléans, assassiné en 1407, avait laissé deux fils: l’un, Charles d’Orléans le poète, eut pour fils Louis XII; l’autre, Jean d’Angoulême, eut pour fils Charles d’Angoulême. C’est du mariage de celui-ci avec Louise de Savoie que naquit François 1er (1494). Il épousa en 1514 la fille de Louis XII et d’Anne de Bretagne, Claude de France, qui lui apporta en dot la Bretagne. Il était d’une taille gigantesque; cavalier admirable, robuste, brave, ardent, prodigue, il aimait les plaisirs, mais aussi les beaux coups d’épée et les beaux vers; c’était le meilleur chevalier du royaume.
LOUIS XI - CHARLES LE TÉMÉRAIRE, Louis XI apprend la mort de Charles le Téméraire. Louis XI était à son château de Plessis-les-Tours quand il apprit la mort de son ennemi; il manda aussitôt tous les grands seigneurs des environs, pour leur faire part lui-même de la nouvelle: beaucoup d’entre eux avaient conspiré autrefois avec le duc de Bourgogne, et eussent préféré apprendre la mort du roi, mais tous affectèrent de se réjouir, et Louis XI, qui connaissait leurs vrais sentiments, s’amusait de cette comédie.
PHILIPPE LE BEL - BONIFACE VIII, Bataille de Courtrai. La défaite de Courtrai ou des Éperons d’or eut pour cause la présomption de la noblesse: jaloux de la bravoure des milices communales qui combattaient devant eux, les chevaliers traversèrent leurs lignes et s’élancèrent au grand galop, mais ils n’avaient pas vu un profond canal, taillé à pic, qui coupait en deux le champ de bataille: emportés par leur élan, ils allèrent y culbuter les uns sur les autres: en un instant le canal fut comblé; le désordre se mit dans le reste de l’armée; les uns s’enfuirent, les autres combattirent avec héroïsme, mais furent massacrés par les Flamands (Juillet 1302).
PHILIPPE AUGUSTE - RICHARD, Combat de Mantes. La ville de Mantes, assiégée par Henri II, n’avait pour garnison que sa milice communale, mais elle se défendit vaillamment, et donna au roi de France le temps d’accourir: alors il se livra sous les murs un combat furieux, où s’illustra le chevalier français Guillaume des Barres: il lutta d’abord contre Richard Cœur de Lion en combat singulier et le renversa, puis combattit longtemps seul contre une foule d’ennemis « comme un sanglier entouré d’une meute aboyante ». Les Anglais furent réduits à lever le siège (1188).
LOUIS XIV - COLBERT ET LOUVOIS, Vauban. Né en 1633, mort en 1707, Vauban est célèbre surtout comme ingénieur militaire : remplaçant les hautes murailles de pierre par des fortifications en terre presque au niveau de la campagne, il fit une grande révolution dans l’art de fortifier les places; il en fit une en même temps dans l’art de les prendre, et dirigea lui-même le siège d’un grand nombre de villes. Il travailla aussi comme ingénieur civil à des ports, à des canaux, à des acqueducs. Enfin, nous ne devons pas oublier qu’il désapprouva la révocation de l’Édit de Nantes, et qu’il eut le courage de proposer à Louis XIV d’utiles réformes.
SAINT LOUIS - BLANCHE DE CASTILLE, Saint Louis au combat de Taillebourg. La coalition du roi d’Angleterre Henri III, du roi d’Aragon et des Français rebelles fut heureusement déjouée par l’énergie de saint Louis. Henri III, débarqué à Royan avec 300 chevaliers, venait de rejoindre le compte de la Marche sur les bords de la Charente, et cherchait à réunir autour de lui tous les seigneurs mécontents, quand, au lieu des Angevins qu’il attendait, l’armée française parut tout à coup. Dès qu’il vit saint Louis s’élancer sur le pont de Taillebourg, l’épée haute, et commencer vaillamment le combat, il lui dépêcha en toute hâte son frère Richard pour lui demander la paix, obtint une trêve d’un jour, et dès que le nuit fut venue, il s’enfuit au galop avec tous ceux qui avaient un assez bon cheval pour le suivre (Juill. 1242).
LA FÉODALITE, Hache. Fléau. Masse. Outre la lance et l’épée le chevalier était armé d’une hache, d’un poignard, d’un fléau d’armes, et d’une masse d’armes, massue garnie de pointes.
LA CONVENTION - TRAITÉ DE BALE, Exécution de Charette. La Vendée et avec elle la Bretagne, l’Anjou, le Poitou s’étaient soulevés après la mort de Louis XVI pour défendre la religion et la royauté : une affreuse guerre civile commença, et des milliers de Français furent tués par d’autres Français; Vendéens et Républicains déployèrent le plus grand courage. Le général républicain Kléber disait simplement à ses soldats en leur confiant un poste : « Mes amis, vous vous ferez tuer ici, » et la consigne s’exécutait. Le jeune Bara, fait prisonnier et sommé de crier « Vive le Roi », crie « Vive la République » de toutes ses forces, et tombe percé de coups (1793). La bravoure n’était pas moindre du côté des Vendéens : la Rochejacquelein disait à ses hommes : « Si je recule, tuez-moi, si j’avance, suivez-moi; si je meurs, vengez-moi »; les nombreux prisonniers qu’on fusilla souffrirent la mort sans murmure. Un des généraux Vendéens, Charette, après avoir essayé en vain de se faire tuer, fut pris par le général Travot, conduit à Nantes et fusillé (mars 1796); d’Elbée fut exécuté avec sa femme. Ce fut la gloire du général Hoche de triompher de cette formidable insurrection et de pacifier la France de l’Ouest.
LOUIS XIII - ALBERT DE LUYNES, Convoi du duc de Luynes. Albert de Luynes ne fut regretté de personne, pas même du roi, qui était déjà las de son favori; quand on transporta son corps à son château, aucun ami n’accompagna le convoi, et l’on raconte que pendant les haltes les valets jouaient aux cartes sur son cercueil (décembre 1621).
LA GAULE CONQUISE PAR LES ROMAINS, Les députés gaulois jurent de s’unir contre les Romains. Quand les Gaulois s’unirent pour défendre leur pays ( 53), des députés de tous les États ligués se rassemblèrent secrètement dans le pays des Carnutes (Chartres), et là, sur les étendards réunis en faisceau, ils jurèrent solennellement de prendre les armes pour la patrie commune. Des crieurs disposés sur les routes donnèrent rapidement le signal de l’insurrection, et Vercingétorix organisa la résistance.
CHARLES VI - AZINCOURT, Combat dans Paris. Quand les Armagnacs réfugiés à la Bastille surent le petit nombre des Bourguignons, ils sortirent de la forteresse, au nombre de seize cents, et s’avancèrent par la rue Saint-Antoine jusqu’aux abords de l’Hôtel de Ville, en criant: « Ville gagnée, tuez tout! », mais le peuple, accourant de toutes part, se jeta sur eux avec rage, pendant que les pierres pleuvaient des fenêtres; les Armagnacs ne regagnèrent la Bastille qu’après avoir perdu quatre cents des leurs. La populace rechercha ensuite tous les Armagnacs qui se tenaient cachés dans les maisons, et ces malheureux, au nombre de huit cents, soldats, nobles, bourgeois, prêtres et femmes mêmes périrent jusqu’au dernier dans d’affreux supplices (Juin 1418).
LOUIS XIV - SUCCESSION D’ESPAGNE, Départ du petit-fils de Louis XIV pour Madrid. Le nouveau roi d’Espagne, Philippe V, après avoir dit adieu à Louis XIV et à la France, quitta Versailles le 4 décembre, et fit son entrée dans Madrid, le 18 février 1701. Le dix-huitième siècle s’ouvrait avec gloire, et les courtisans répétaient avec enthousiasme le mot de Louis XIV: « Il n’y a plus de Pyrénées. »
LA RENAISSANCE, André Vésale. André Vésale, né à Bruxelles en 1514, est le créateur de l’anatomie moderne: bravant les préjugés, il étudia la structure intérieur du corps humain, et la dissection fit faire à la médecine des progrès immenses.
LA GAULE CONQUISE PAR LES ROMAINS, Vercingétorix devant César Vercingétorix, espérant adoucir le vainqueur, vint se livrer lui-même: monté sur un cheval de bataille et couvert d’une splendide armure, il sortit seul de la ville, arriva au galop dans le camp romain, et s’arrêtant devant César, jeta à terre son javelot, son épée et son casque. César le mit en prison, et l’y fit mourir.
NAPOLÉON - ULM, La flottille de Boulogne attaque l’escadre anglaise. Bonaparte rêvait de débarquer en Angleterre, pour y attaquer son ennemie corps à corps et lui dicter la paix dans Londres. Aussitôt après la rupture du traité d’Amiens, il fit construire dans tous les ports, de Brest à Anvers, une multitude de chaloupes et de bateaux plats; les Anglais se moquèrent d’abord de ces coquilles de noix, mais quand Bonaparte, à la tête de 200 barques, eu fait reculer 14 de leurs vaisseaux près de Boulogne (1804), ils tremblèrent dans leur île, et formèrent une troisième coalition contre la France.
NAPOLÉON - IÉNA, Le général Davout. HENRI II - CALAIS, Siège de Calais. Le duc François de Guise, qui ambitionnait la plus haute fortune, se trouva au premier rang avec son frère le cardinal, le jour où le connétable et l’amiral, ses deux rivaux, furent tombés au pouvoir de l’ennemi. Nommé lieutenant général, il fut aussi heureux qu’habile: il envoya d’abord l’armée sur la Meuse pour y attirer l’ennemi, puis tout à coup il la rappela à lui en toute hâte, et mit le siège devant Calais, où les Anglais n’avaient laissé qu’une faible garnison (1er janvier 1558); dès le premier jour, le petit fort de Sainte-Agathe fut enlevé d’un coup de main; les deux autres forts, foudroyés par l’artillerie française, furent abandonnés deux jours après; le château fut emporté d’assaut, le 6 au soir, et le gouverneur capitula le 8. La France passa du désespoir à la joie, et François de Guise fut acclamé comme le sauveur de la patrie.
LA CONVENTION - TRAITÉ DE BALE, Le Vengeur. Notre flotte, très inférieure en force, ne put lutter victorieusement contre la flotte anglaise, mais elle égalait notre armée en courage. Dans une grande bataille navale, livrée à cent lieues de l’île de Ouessant pour défendre un grand convoi de blé qui venait de Saint-Domingue, le vaisseau le Vengeur fut entouré par la flotte ennemie, et sommé d’amener son pavillon : mais les marins français aimèrent mieux périr que de se rendre aux Anglais; ils se défendirent jusqu’au dernier moment, sur leur vaisseau qui sombrait, et se laissèrent engloutir au chant de la Marseillaise (juin 1794). Le dévouement du Vengeur permit aux autres navires de rentrer à Brest avec le convoi de blé, et la France fut sauvée de la famine.
LA FÉODALITE, Dégradation d’un chevalier. Le chevalier qui manquait à l’honneur était dégradé solennellement ! il était amené devant la foule, dépouillé de son armure pièce par pièce, placé presque nu sur une civière, couvert d’un drap mortuaire et livré aux bourreaux. Douze prêtres assistaient à ce long supplice en chantant les prières des morts.
LOUIS XIV - MAZARIN, Louis XIV au Parlement. Louis XIV ne pardonna jamais aux magistrats du Parlement le rôle qu’ils avaient joué dans la Fronde. Il fit brûler les registres de leurs délibérations, et leur défendit de discuter des affaires de l’État. Un jour que le Parlement s’était assemblé sans son ordre, au sujet d’un édit, Louis XIV entra dans la salle avec ses grandes bottes et son habit de chasse, un fouet à la main: « Messieurs, dit-il, chacun sait les malheurs qu’ont produits vos assemblées », et il défendit aux magistrats de s’occuper de ses édits (1655).
LOUIS XV - VOLTAIRE, Diderot. Grand écrivain, à la fois philosophe et auteur dramatique, fut, avec d’Alembert, le principal auteur de l’ Encyclopédie, revue des connaissances humaines.
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